La sauvegarde de l’environnement et la lutte contre la pollution sont plus que jamais d’actualité. Pour éviter une issue catastrophique, des scientifiques pensent avoir trouvé une solution.
Le chiffre et l’information ont de quoi faire peur : dans 10 ans, la planète ne pourra plus être sauvée de la pollution, du réchauffement climatique ou des gaz à effet de serre. C’est en effet ce que révèle une étude menée par l’Institut international pour l’analyse appliquée des systèmes (IIASA). Chargé d’analyser les problèmes conséquents liés à l’environnement, l’institut dresse un bilan inquiétant, en même temps qu’un scénario idéal pour sauver la planète.
Une solution de secours
Depuis sa création, l’institut se concentre sur des problèmes trop volumineux ou trop complexes pour être résolus par un seul pays en ce qui concerne l’environnement. Cause majeur de notre époque, la pollution et la dégradation de notre planète oblige les gouvernements et les scientifiques du monde entier à trouver de nouvelles solutions. La récente étude de l’Institut révèle qu’une issue serait possible par l’absorption de carbone par les plantes.
L’énergie qui provient du sol permettrait en effet d’émettre des émissions proches de zéro avant les vingt prochaines années. Surtout, ces émissions ne dépasseraient pas 1.5°C, la limite de réchauffement atmosphérique imposée par les accords de Paris. Aujourd’hui, ce sont exactement 194 pays qui ont signé ces accords et se sont engagés à respecter cette limite, importante pour le bien de l’environnement.
Principal pollueur mondial, la Chine a accéléré dans son processus de transition vers les énergies renouvelables. Si certains pays se sont engagés à 100% d’énergies renouvelables, les Etats-Unis pourraient constituer un énorme frein dans la lutte contre le réchauffement climatique, comme en témoigne la politique anti-climatique de Donald Trump.
Une transition nécessaire vers les énergies renouvelables
Si la limite de 10 ans est apparue comme une deadline, l’étude de l’IIASA voit même jusqu’en 2100. Aujourd’hui, 95% de l’approvisionnement énergétique mondial passe par des combustibles fossiles tels que le pétrole, le charbon ou le gaz naturel. Les scientifiques demandent que cette consommation passe à moins de 25% avant le début du 22ème siècle. Pour continuer à alimenter une population de plus en plus nombreuse, la solution passe donc par les énergies renouvelables. Dans son scénario idéal pour sauver la planète, l’IIASA veut en effet augmenter de 5% par an jusqu’en 2022 la consommation de plusieurs énergies renouvelables telles que l’énergie éolienne ou solaire.
En plus de ces énergies propres, les scientifiques s’accordent pour dire que la déforestation doit être considérablement réduite. En parallèle, un important travail de reboisement permettrait d’atteindre l’objectif des accords de Paris. Il en va de même pour les océans et autres écosystèmes.
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