Ce jeudi soir à 21h05, Envoyé Spécial reviendra sur la catastrophe survenue au port de Beyrouth le 4 août dernier. Une enquête qui tentera de percer le mystère qui entoure cet événement, avec une question en toile de fond : Comment une bombe à retardement de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium a-t-elle pu se constituer en plein cœur de la capitale libanaise ?
Ce 4 août 2020, 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium explosent dans le port de Beyrouth. Défaillance ? Incompétence ? Corruption ? Comment en est-on arrivé à une telle catastrophe ?
? Beyrouth, une bombe au cœur de la ville
? Jeudi 21h05 dans #EnvoyeSpecial sur @France2tv pic.twitter.com/6XweIdWHLv— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) November 11, 2020
Une catastrophe au cœur d’un pays à l’agonie
« Sawra », « Révolution », a scandé la rue suite à la catastrophe survenue au cœur de la capitale libanaise. C’était le 4 août dernier au port de Beyrouth. Une population qui n’a plus confiance ni en sa justice, ni en son gouvernement. Un drame qui aurait dû et aurait pu être évité selon ses habitants qui réclament maintenant des responsables. « Pendez-les » pouvait-on lire sur les murs de la capitale.
C’est que le bilan est lourd pour un pays déjà en faillite, plus de 200 morts et des milliers de logements détruits. Alors la question est légitime, comment a-t-on pu laisser dans un hangar 2750 tonnes de nitrate d’ammonium, entreposés sans précaution au côté de barils d’essence, de kérosène, d’acide chlorhydrique et de 15 tonnes de feux d’artifice ?
À lire aussi : Envoyé spécial : Enquêtes sur la gestion de la crise du coronavirus
L’histoire d’une explosion qui aurait pu être évité
L’enquête va venir nous conter l’histoire d’une explosion qui aurait pu être évité. Elle va nous exposer comment les responsables politiques, militaires et judiciaires du pays ont été averti du danger que représentait ce hangar dans lequel étaient entreposées les substances explosives. Du nitrate d’ammonium qui n’aurait jamais dû arriver au Liban apprendra-t-on, une histoire qui nous ramènera 7 ans en arrière.
Envoyé Spécial va retracer l’odyssée que représente le transport de ces explosifs, acheminés sur un navire bas de gamme, et abandonnés au port de Beyrouth pendant des années, jusqu’à la catastrophe.