La campagne pour la présidentielle américaine se poursuit en ce moment en entrant en résonance avec de nombreux sujets qui font l’actualité: Brexit, immigration et armes à feu. Alors que la Cour Suprême vient d’invalider la réforme de Barack Obama, que les britanniques ont choisi de quitter l’UE et qu’un sit-in a eu lieu au Sénat, on revient sur une fin de semaine très chargée dans la course à la présidentielle.
Hillary Clinton s’est fait relativement discrète cette semaine, elle a pris la parole pour soutenir l’initiative des sénateurs démocrates de s’installer dans l’hémicycle. Ces derniers protestaient contre le vote quelques jours plus tôt sur le contrôle des armes qui n’avait abouti à aucune décision. Pendant plus de 24 heures, les sénateurs ont mangé, dormi, parlé dans l’hémicycle, de quoi exaspérer Paul Ryan qui a dénoncé une « basse manœuvre politique« . On a pu apercevoir Bernie Sanders, en tant que sénateur du Vermont, participer à ce sit-in et dénoncer la posture des républicains sur la question des armes.
[Merci, #sitindemocrate. Votre détermination a montré l’inaction des Républicains sur les armes et une meilleure réponse. On ne peut pas abandonner.]
L’ancienne Secrétaire d’État a également accusé la décision de la Cour Suprême de revenir sur la réforme de l’immigration présentée par le président Obama. Cette dernière prévoyait de régulariser la situation de près de quatre millions d’individus présents sur le sol américain sans en avoir le droit et réaffirmé sa position sur la question.
Bernie Sanders votera Hillary en novembre
C’est ce matin sur MSNBC dans l’émission « Morning Joe » que Bernie Sanders a reconnu à demi-mot la victoire d’Hillary Clinton. Le sénateur du Vermont, qui n’a pas encore abandonné la course à l’investiture du Parti démocrate, a déclaré ce matin qu’il ferait tout pour « battre Donald Trump« . Bernie Sanders a expliqué qu’il voterait pour Hillary Clinton en novembre lors de l’élection présidentielle
Depuis plusieurs semaines, Bernie Sanders affirme qu’il ira jusqu’à la Convention du Parti en juillet prochain. Il a d’ailleurs expliqué ce matin que son but est de créer « une plateforme qui représente tous les électeurs » et de pousser au maximum le Parti a adopter une « posture progressiste« .
Trump voit une « bonne chose » dans le Brexit
Donald Trump, le candidat présumé du Parti républicain, est arrivé ce matin en Écosse et le moins que l’on puisse dire c’est que son arrivé a été remarquée. Le milliardaire a tenu une conférence de presse lors de laquelle il a affirmé que le « Brexit est une bonne chose » et que le choix des britanniques « devait être respecté« .
Lors de cette même conférence, des journalistes ont noté que des balles de golf avec des croix gammées étaient lancées sur le candidat lors du discours. Une façon comme une autre de dénoncer les idées du candidat, quelques jours plus tôt le drapeau du Mexique avait été installé devant la résidence de Donald Trump en Écosse…