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How to get away with murder: rencontre avec Alfred Enoch

How to get away with murder (ou Murder sur M6) comporte une belle galerie de personnages digne de Shonda Rhimes dont celui de Alfred Enoch que nous avons rencontré.

How to get away with murder c’est quoi? Annalise Keating possède toutes les qualités requises chez un professeur de droit pénal. Brillante, passionnée, créative et charismatique, elle symbolise également tout ce à quoi on ne s’attend pas : sexy, imprévisible et dangereuse. Que ce soit lors d’un procès ou dans une salle de classe, Annalise est impitoyable. Avocate de la défense, elle représente les criminels, des plus violents jusqu’à ceux suspectés de simple fraude. Son objectif est de faire presque tout ce qui lui est possible pour gagner leur liberté. De plus, chaque année, Annalise sélectionne un groupe d’élèves, qui se révèlent être les plus intelligents et les plus prometteurs, à venir travailler dans son cabinet. Car apprendre auprès d’Annalise est l’occasion d’une vie, celle qui peut tout changer pour ces étudiants, et cela pour toujours. C’est exactement ce qui se produit lorsqu’ils se retrouvent impliqués dans un assassinat qui fera vibrer toute l’université.

How to get away with murder

Parmi les personnages haut en couleurs de la série, Wes Gibbins campé par Alfred Enoch rencontré lors du 55ème Festival de télévision de Monte-Carlo.

Wes est le protégé d’Annalise (Viola Davis), avez-vous le même sentiment, et comment était-ce de tourner avec Viola Davis ?

Alfred Enoch : Il y a un un peu de cela dans leur relation, notamment parce que, d’une certaine manière, tous les jeunes personnages le sont. Mais ce que je trouve intéressant c’est qu’ils sont amenés à une compréhension de plus en plus intime l’un de l’autre par les événements. Lui c’est le jeune non préparé qui débarque et découvre des secrets qu’il doit garder pour elle. Elle a besoin de le garder près d’elle, et il est surpris de cela. Il n’y a pas vraiment de confiance, il trouve ses méthodes questionnables et pose les questions, alors que les autres personnages se contentent de suivre. Paradoxalement, cette façon de poser des questions est sans doute ce qu’elle voit et aime en lui. Ce n’est pas simplement une histoire de retenir ce que l’on nous apprend, mais aussi du pourquoi et du comment, et il fait cela. Et travailler avec Viola, c’est un plaisir. C’est une femme charmante et talentueuse qui n’est en rien comme Annalise, et merci pour cela car le plateau serait difficile sinon.

Avez-vous tourné les scènes dans les bois (saison 1) en ordre ? En une fois ?

Alfred Enoch : Il y a eu de nombreux tournages de cette scène. Notamment parce que pour le pilote nous avons tourné dans un bois de Philadelphie en hiver, et ensuite, cette scène des bois de Philadelphie en hiver, nous l’avons tourné à Griffith Park, près de Los Angeles, en été ! La magie de la télévision ! Du coup, même nous, avons découvert ce qui se passait épisode après épisode. C’était un des réels défis du tournage mais cela a également offert de la flexibilité aux scénaristes.

Alfred Enoch Murder

En parlant de défi, le ton de la série oscille entre un drama judiciaire et un thriller “teen” à la façon de Souviens-toi l’été dernier. Était-ce un challenge en tant qu’acteur de jouer à l’intérieur de ces contraintes ?

Alfred Enoch : Notre travail consiste en partie de créer cela, mais nous sommes guidés bien évidemment par le script, le texte, et nos directeurs et producteurs, pour faire quelque chose de cohérent. Mais le script est le cœur, le plan. Ce n’est donc pas quelque chose qui me tient éveillé la nuit. Je ne me demande pas comment jouer tel ton ou ambiance, nous sommes guidés pour cela par le texte. Le cœur est celui d’un thriller : Qui a fait cela ? Pourquoi ? Et finalement, cela amène au cœur du show ; pouvons-nous nous en sortir après un meurtre sans aller en prison ? Et finalement, ce qui est intéressant est d’explorer comment c’est possible, quel est rapport avec la normalité.

Vous avez auditionné par vidéo. Comment cela s’est-il passé ?

Alfred Enoch : J’ai eu le script par mon agent, je jouait une pièce à l’époque. Je suis allé voir le directeur de casting à Londres et j’ai enregistré mon audition. Ils ont envoyé la vidéo et l’on aimé ce qui m’a surpris parce que je ne pensais vraiment pas avoir une chance. Après tout pourquoi donner à un acteur anglais un rôle aux USA ? Ils sont ouverts d’esprit et je les en remercie. Je suis donc retourné faire une audition à Londres, pendant que le producteur du show et le réalisateur du pilote étaient sur Skype me donnant des notes. C’était vraiment étrange, d’autant qu’à ce moment je me disais que je pourrais vraiment avoir le rôle. J’ai donc auditionné par Skype !

Pensez-vous qu’avoir une saison de 15 épisodes est le meilleur moyen de raconter cette histoire ?

Alfred Enoch : Je suis tellement heureux que nous ayons 15 épisodes. Tellement heureux. C’est très difficile de maintenir la tension, cela permet d’explorer beaucoup de choses sans perdre d’énergie. Il me semble que cette histoire serait très difficile à raconter en 22 épisodes.

Au-delà de l’histoire, au sens propre, la série parle beaucoup de moralité, d’éthique, de sexualité, et d’une certaine manière votre personnage est le compas moral. Est-ce le cas ?

Alfred Enoch : C’est très important. Wes est un personnage de principes, engagé dans ceux-ci, honnêtement. Il a des principes et agit en fonction. Quand Annalise dit quelque chose de contestable, il répond “quoi ?”. Il rend la compromission difficile. Le show construit cela, et cela le modèle. Vous avez raison, sa moralité est un compas.

Crédit: ABC

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