Aux Etats-Unis une institutrice atteinte d’un cancer du sein ne peut pas reprendre le travail. Alors, elle est contrainte de payer son remplaçant 200 dollars par jour soit 170 euros.
L’institutrice de maternelle enseignait à l’école Glen Park en Californie et cela depuis 17 ans. Elle est tombée gravement malade et depuis, elle ne peut plus travailler. Cependant elle n’a droit qu’à un certain nombre de congé maladie. Une fois ce seuil passé, elle doit, en plus des frais médicaux, payer le salaire de son remplaçant à hauteur de 200 dollars par jour.
Cette histoire est d’abord parue dans le journal San Francisco Chronicle. L’enseignante a souhaité que les médias gardent son identité confidentielle.
La réaction des parents
Les parents semblaient avoir dû mal à y croire et trouvaient cette histoire profondément injuste.
» Les parents étaient scandalisés et incrédules. «
Amanda Fried, maman d’une petite fille à la maternelle
« Il doit y avoir une erreur. »
Cependant ce n’est pas une erreur. L’institutrice doit réellement payer son propre remplaçant alors qu’elle est malade.
Une injustice légale
De plus, ces frais à la charge de cette dame sont tout à fait légal.
Les enseignants californiens ne cotisent pas au programme d’assurance invalidité de l’État. Ils ne peuvent donc pas bénéficier des avantages. La législature de l’État de 1976 a inséré dans le code de l’éducation que les enseignants des écoles publiques peuvent partir en congé maladie pendant cinq mois. Ils auront un chèque de paie complet, moins le coût d’un enseignant suppléant.
En cas de maladie, les enseignants peuvent d’abord utiliser leurs 10 jours de congé maladie par an, puis se mettre en congé pendant 100 jours. Cependant, durant ces 100 jours, le coût d’un remplaçant sera déduit de leur salaire. Ce coût peut varier entre 174,66 dollars à 240,26 dollars par jour.
De plus, les frais de remplacement peuvent être déduit de la paie de l’enseignant malade même si aucun remplaçant n’a été embauché.
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