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ETONNANT: La fourmis ninja

Une nouvelle espèce de fourmis a été découverte aux Etats-Unis. Cette espèce capture ses cousines pour les réduire en esclavage avec des techniques dignes des plus grands ninjas. 

Cette petite espèce catégorisée dans les « Temnothorax » vit  dans les arbres ou sur les sols des forêt. Cette fourmis a été renommé « pilagens ». Elle a été appelée ainsi car elles lancent des attaques sur les nids de d’autres espèces de fourmis afin d’en faire des esclaves.

Un camouflage particulier

Contrairement à ses camarades d’Amazonie, cette fourmis peut déployer jusqu’à 3000 soldats sur le terrain pour la bataille. Cette fourmis privilégie la furtivité et une grande économie de moyen. Elles visent uniquement d’autres espèces de fourmis qui vivent dans des noix ou des glands creux et qui sont aussi solides que des châteaux forts. Une entrée unique qui est plus simple à défendre. Ce sont les nids idéals à attaquer pour ces petites fourmis. Contrairement à une attaque de masse, elles préfèrent s’infiltrer furtivement. Une escouade se compose généralement de quatre esclavagistes, dont l’éclaireuse ayant découvert la cible. Grâce à leur petite taille, les pillardes se faufilent aisément par la porte de la colonie ennemie et emploient un camouflage chimique pour passer inaperçues.

Des techniques de ninja 

Souvent lorsqu’il y a batailles entre deux fourmilière, cela se fini souvent par une mort atroce. Etrangement, lorsque les fourmis pilagens attaquent les autres fourmis ne se défendaient pas mais se laissaient emporter des larves voire même des individus adultes. Ces individus emportés travailleront ensuite pour la colonie des pillardes.

Les fourmis esclavagistes sécrètent tout simplement des substances chimiques spécifiques qui empêchent leurs proies de les reconnaître en tant qu’ennemies, a révélé l’étude, publiée par la revue en ligne ZooKeys. Malgré leur camouflage chimique, il arrive parfois que les intruses soient démasquées. Mais elles ne sont pour autant prises au dépourvus. Elles savent frappées là où ça fait mal, elles sont munies d’un dard et frappent à un endroit bien précis au niveau du cou, là où la carapace est morte. « La piqûre provoque une paralysie immédiate et une mort rapide, qui se traduit par un taux de mortalité compris entre 5% et 100% dans les colonies attaquées, avec des pertes quasi nulles chez les pillardes », assurent les chercheurs.

 

Cindy Derache

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