Dans la nuit de dimanche à lundi, les corps d’un homme et d’une femme ont été percutés par un TGV à Beauvilliers, dans l’Eure-et-Loir. D’après les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un homicide suivi d’un suicide.
Deux jours après le drame du TGV qui reliait Paris à Nantes, l’hypothèse d’un meurtre suivi d’un suicide se confirme. Les deux individus, Guillaume, 37 ans, et son épouse Emilie, 34 ans, avait été retrouvés sur les rails à Beauvilliers après avoir été heurtés par un TGV. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme est soupçonné d’avoir attaché sa compagne aux rails avant se suicider.
Le corps d’Emilie retrouvé en morceaux
D’après des propos rapportés par le Parisien, le corps d’Emilie aurait été retrouvé en morceaux, ce qui ne coïncide pas avec la thèse d’un accident. La jeune femme aurait été « attachée au niveau des jambes avec du ruban adhésif ». Ses poignets portaient également « des marques laissées par des entraves ». Le corps de l’homme montre en revanche « les signes d’une percussion par le train », qui prouveraient que ce dernier se serait bien suicidé. Une autopsie doit être réalisé aujourd’hui.
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Un homme longuement dépressif
En se plongeant sur le profil de Guillaume, les autorités ont découvert un homme souffrant d’une longue dépression, après s’être retrouvé sans emploi il y a trois ans. Toujours d’après les informations rapportées par le Parisien, Emilie, qui travaillait en tant que commerciale pour Engie, avait l’intention de quitter son mari ; une instance de divorce était déjà en cours. Le père, à la charge de quatre enfants, dont un enfant âgé de 15 mois seulement, les aurait déposés aux alentours de 3 heures du matin au domicile de leurs grands-parents, avant de se rendre chez sa compagne pour l’enlever.