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Euro 2016 : les Bleus avancent à pas de loup

bleus

L’équipe de France de football a joué ses trois premiers matches de l’Euro 2016. Bilan : deux victoires et un nul, 7 points et une première place assurée à domicile. Un bilan positif des Bleus qui cache une certaine tension dans le camp français, qu’il faudra vite dissiper pour voir plus loin dans la compétition.

En 2014, à la Coupe du monde au Brésil, après deux victoires éclatantes contre le Honduras (3-0) et la Suisse (5-2), la France accouchait d’une rencontre fermée, presque insipide contre l’Équateur (0-0). Un nul suffisait aux Bleus pour valider leur première place dans le groupe E, et rencontrer le modeste Nigéria en 8e de finale. En 2016, à l’échelle européenne, c’est (presque) la même histoire. Les deux premières victoires, contre la Roumanie (2-1) et l’Albanie (2-0) sont peut-être moins reluisantes qu’en 2014. Mais le troisième match est une quasi copie conforme, au moins sur le score (0-0), cette fois-ci contre la Suisse. Déjà qualifiés, les Bleus n’avaient besoin que d’un point pour confirmer leur logique première place dans le groupe A.

Pourtant, loin d’un match sans goût, le match a été riche en occasions. Notamment en première mi-temps, avec plusieurs occasions dangereuses signé Paul Pogba, qui répondait de la meilleure des manières à la polémique sur son bras d’honneur durant France-Albanie. Dans la première demi-heure, il manque trois belles occasions, dont une qui s’écrase sur la barre transversale (quand le ballon n’était pas crevé…) Hors ces 30 minutes façon feu follet, le match fut relativement calme, sans véritable construction. Seulement quelques éclairs de génie d’Antoine Griezmann (57e) ou de Dimitri Payet (75e) sont sauvés par un Yann Sommer bien dans ses gants. En face, une équipe helvète jamais dangereuse, à qui le partage des points à priori suffisait. Payet a d’ailleurs été loué par Bixente Lizarazu :

Hausser le niveau de jeu, une formalité ?

Résultat, 7 points sur 9. Statistiquement, c’est très positif, et ça évite aux Bleus un adversaire à priori coriace en 8e de finale, tout nouveau stade de la compétition à l’Euro (auparavant, il n’y avait que 16 équipes, donc directement les quarts de finale après la phase de poules). Bien sûr, tout dépendra des autres groupes, dont la dernière journée s’étend jusqu’à après-demain 22 juin. Les Bleus ont en tout cas livré deux premières rencontres efficaces, n’encaissant qu’un seul but (sur pénalty) et marquant à chaque fois des buts sur des actions à la finition particulièrement soignée. Si le collectif reste un peu à désirer, les individualités, particulièrement Dimitri Payet (deux buts et une passe décisive) sont bien en place.

Dans les deux premiers matches, il a aussi toujours fallu attendre la toute fin de match pour voir les Bleus l’emporter, malgré des dizaines de milliers de supporters venus les soutenir. Ces Bleus jouent avec nos nerfs, se placent sur le terrain de l’attentisme. Une hausse du niveau jeu apparaît impérative, il « suffit » d’opérer une synergie des bonnes formes individuelles. En 8e de finale, ce sera le 3e du groupe C, D ou E. Il faudra donc encore un peu de patience pour connaître les prochaines victimes des Bleus, du moins un statut espéré. Ce qu’on sait, c’est que c’est l’efficace Italie qui pourrait croiser la route des Bleus, et ce dès les demi-finales…

Le programme de ce 20 juin

 

21h : Russie – Pays de Galles (groupe B, Toulouse)

21h : Slovaquie – Angleterre (groupe B, Saint-Étienne)

Photo de Une : FRANCOIS LO PRESTI / AFP

 

 

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