Euro : qui peut prétendre aux quarts de finale ?

On peut dire que dans l’ensemble, nous assistons à un bon Euro. Pas de matches spectaculaires ou de dominations écrasantes jusqu’à présent, mais on nous propose tout de même un football extrêmement technique, à l’image de ce que l’on voit régulièrement dans les stades européens.

Il fût un temps, que peut-être les moins de vingt ans ne connaissent pas, où tout le monde était sûr que de petites nations donnaient des équipes faibles qui se faisait dévorer par les ogres continentaux comme l’Allemagne, L’Italie ou l’Espagne. Les temps ont bien changé, la majorité des équipes sont composées de joueurs expérimentés évoluant dans de bons clubs, que ce soit en Angleterre, Espagne, Allemagne ou Italie, les habituant ainsi aux matches de championnat à forte intensité.

Il n’est plus possible de nos jours de qualifier une nation, aussi petite soit-elle, de faible. Si elle s’est qualifiée pour le tournoi, c’est qu’elle a les ressources et les qualités techniques nécessaire. Les commentateurs qui partent du principe qu’il y a des matches faciles à ce niveau et qui donc commencent à critiquer dés qu’un but n’est pas marqué au bout de vingt minutes de jeu n’ont pas su évoluer avec leur temps. Le football moderne, particulièrement en Europe, c’est du très haut niveau. Basé sur des défenses de fer, il est extrêmement compliqué de marquer un but. On l’a vu lors du premier tour avec par exemple l’Albanie qui, même si elle a été éliminée, n’a pas été facile à battre.

La compétition est complètement différente d’une coupe du Monde, où les matches peuvent être beaucoup plus débridés quand des styles de jeux comme l’Africain ou le Sud Américain s’opposent.
Ce n’est donc pas l’équipe la plus spectaculaire qui va l’emporter, mais plus celle qui sera la plus disciplinée en défense, avec une capacité de contre rapide et surprenante.
A ce stade de la compétition, on peut déjà se risquer à placer un petit pari sportif en ligne sur Betway et autres bookmakers.

Si l’on se réfère aux pronostics, l’Allemagne est donnée favorite pour aller loin dans le tournoi. La Nationalmannschaft a certes une attaque percutante mais on a aussi vu des problèmes défensifs qui pourraient être exploités par ses concurrents directs. Elle devrait arriver au moins en quart sans trop de difficultés.

L’Espagne sera bien sûr présente. La Roja possède une attaque de feu, doublée d’une défense intraitable, très expérimentée. Elle aura aussi à coeur d’effacer l’humiliation subie lors du premier tour de la coupe du monde 2014 au Brésil.

La France quoi qu’on en dise, a vraiment toutes ses chances d’atteindre les quarts, voire les demies finales. Les bleus sont jeunes, mais ils forment un groupe plutôt homogène avec de bons attaquants et la révélation de cet Euro : Dimitri Payet. La défense évolue au fil de l’épreuve. Une montée en puissance est tout à fait envisageable. Soutenus par un public extraordinaire, l’équipe de Deschamps peut vraiment se positionner en haut du panier.

La Belgique est l’équipe sur laquelle tout un pays se repose. Dotés d’une jeunesse dorée, les Diables Rouges ont une occasion unique de se hisser au top de l’Europe. On attend tellement de ces jeunes joueurs qu’on se demande s’ils ne risquent pas de s’effondrer sous la pression. Il ne suffit pas d’avoir de bon joueurs, il faut aussi du coeur et de l’abnégation.

La surprise pourrait venir de l’Italie. La Nazionale vite enterrée en l’absence de stars en son sein (mis à part Buffon) n’a pas forcément dit son dernier mot. Reste ensuite l’Angleterre, le Portugal ou pourquoi pas la Pologne ou la Croatie ? Après tout la Grèce l’avait fait en 2004.