Lundi, Facebook a reconnu ne pas pouvoir garantir que les réseaux sociaux soient bons pour la démocratie. Dans le même temps, la multinationale a assuré tout faire pour empêcher des puissances étrangères d’influer sur le cours d’une élection ou propager de fausses informations. En ligne de mire : la possible ingérence russe lors de l’élection présidentielle américaine de 2016.
« Bien que je sois un optimiste dans l’âme, je n’ignore pas les dommages qu’Internet peut causer, même au sein d’une démocratie qui fonctionne bien », a reconnu Samidh Chakrabarti, chef de produit de Facebook, dans un post.
L’un des responsables du site au plus de deux milliards d’utilisateurs a évoqué le rôle des réseaux sociaux dans la démocratie sur le blog d’un professeur de l’Université de Harvard : « Facebook a le devoir moral de comprendre comment ces technologies sont utilisées et ce qui peut être fait pour rendre les communautés comme Facebook aussi représentatives, civiques et dignes de confiance que possible. »
#Facebook et la démocratie?
Non. Facebook et le profit! 😛 #GAFA #GAFAM https://t.co/6FhgyLfjZ0 pic.twitter.com/Nkn4EopF6C— Nellie Brière (@Nelliebriere) January 23, 2018
Mark Zuckerberg avait déjà fait son mea-culpa
Début janvier, le patron du groupe Mark Zuckerberg avait déjà reconnu avoir sous-estimé le rôle de Facebook dans la propagation de « fausses nouvelles » lors de la campagne américaine.
Selon le réseau social, près de 80 000 messages politiques créés par des acteurs russes avaient été vus par 126 millions d’Américains pendant la campagne électorale de 2016.
Mark Zuckerberg a annoncé vendredi qu’il allait demander directement aux utilisateurs leurs avis sur les médias par le biais d’enquêtes de satisfaction pour lutter contre les « fake news ». Les sites jugés fiables par les internautes seront mis en avant dans le fil d’actualité ; les sources rejetées par les utilisateurs disparaitront.
Enfin, Facebook a listé une série de mesures censées atténuer les dérives de la plateforme.