L’auteur Stéphane Audeguy a remporté ce mercredi 23 novembre le 34e prix littéraire de la fondation de protection animale pour son « Histoire du lion personne ». Il recevra 3000 euros à reverser à l’association de protection animale de son choix.
C’est une histoire originale que vient de récompenser la Fondation 30 millions d’amis à travers la 34ème édition de son prix littéraire: celle d’un lion qui a vécu au XVIIIe siècle au Sénégal puis en France, en pleine Révolution française. Peu connu du grand public, cette récompense vise a mettre en lumière une oeuvre consacrée aux animaux.
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Michel Houellebecq, membre du jury
L’écrivain Michel Houellebecq fait partie du jury qui a couronné ce roman parmi une sélection d’œuvres. « C’est très bizarre, l’histoire d’un lion au 18e siècle qui se retrouve dans la Révolution française. C’est étrange. On croise des personnages auxquels on n’avait pas pensé. C’est très dépaysant » a-t-il expliqué.
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Le lauréat se verra attribuer un chèque de 3000 euros qu’il devra reverser à l’association de défense animale de son choix. « Je suis content qu’une fondation donne ce prix à un livre qui n’est ni militant ni un livre à thèse, mais ouvert à l’énigme de l’animal », a-t-il déclaré, heureux et fier d’avoir reçu cet honneur.
Selon Réha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d’amis, « ce prix littéraire perdure depuis 34 ans et il est important pour faire avancer la cause animale d’avoir de grands écrivains auprès de nous ». En plus de Michel Houellebecq, Irène Frain, Frédéric Lenoir ou Didier Van Cauwelaert en font partie.
Un prix pour la cause animale
La Fondation 30 Millions d’amis a également décerné, pour la première année, un prix dédié à la cause animale. La cause des vaches de Christian Laborde, qui dénonce la souffrance infligée aux vaches pour qu’elles produisent du lait a été sélectionné.
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« Transformer des êtres vivants en machines à produire, alors qu’il est évident qu’ils souffrent et vivent un martyre réel et total, ne peut que nuire à l’humanité dans son ensemble », a affirmé Michel Houellebecq, qui avait été particulièrement touché par La cause des vaches et qui soutient la cause animale à travers la littérature. La preuve que les arts peuvent aussi jouer un rôle sociétal et éthique.
Crédit photo à la Une: – JOEL ROBINE / AFP