La menace terroriste ne faiblit pas. La France n’a jamais été autant en danger que cette année. Gérard Collomb a annoncé que vingt attentats avaient été déjoués cette année.
« Il faut être vigilant partout. Il n’y a pas de territoire, aujourd’hui, où on puisse dire que le risque est inexistant » a déclaré le ministre de l’intérieur au Progrès, avant de rajouter que « quatre autres affaires survenues au cours de l’année ont été reconsidérées par les services antiterroristes comme des faits caractérisant un projet d’attentat terroriste. » Interrogé, le ministère de l’intérieur n’a pas souhaité commenter cette information. Début novembre, après la levée de l’état d’urgence, le ministère de l’intérieur avait déjà dénombré 13 attentats sur le sol français.
Plusieurs réformes, comme celles de la sécurité du quotidien & de la simplification de la procédure pénale, sont en cours d’élaboration.
Dans le même temps, nous augmentons les effectifs et redonnons des marges de manœuvre aux forces de l’ordre.
? @Le_Progres pic.twitter.com/S4cPpw7siA— Gérard Collomb (@gerardcollomb) January 8, 2018
Attentats revendiqués par l’Etat islamique
En 2017, deux attentats sur le territoire français ont été revendiqués par le groupe Etat islamique. Le 20 avril, sur les Champs-Elysées, un policier avait été tué et deux autres très grièvement blessés lors d’une fusillade. Le 1er octobre, c’était à la gare Saint-Charles de Marseille qu’un homme armé d’un couteau avait tué deux jeunes femmes.
Fin décembre, un homme de 21 ans et une femme de 19 ans sans lien apparent projetaient chacun de commettre un attentat. Ils avaient été interpellés par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). L’homme envisageait de s’attaquer à des militaires et la femme prévoyait de passer à l’acte. Ils n’avaient pas de lien avec l’Etat islamique et avaient été tous les deux placés en détention.