En France, dix millions de tonnes d’aliments sont gaspillés chaque année. Too Good To Go, l’application qui lutte contre le gaspillage alimentaire, a lancé une pétition afin de convaincre les marques à changer leurs dates de péremption…
Un hashtag, « #changetadate« , pour inciter les marques à changer les dates de péremption de leurs produits, ou au moins, d’écrire combien de temps les aliments peuvent encore être consommés. Énormément de produits alimentaires sont jetés chaque année, alors qu’ils sont encore bons.
« mais toujours bon après / mais aussi après«
Un appel à « une révision de la sémantique« , afin de compléter en plus du « à consommer de préférence avant » traditionnel, la mention « mais toujours bon après / mais aussi après« . Selon l’application Too Good To Go, »une sémantique plus claire permettrait une meilleure compréhension de ces dates et inciterait les citoyens à faire appel à leurs sens pour déterminer la durée de vie d’un produit. Goûtez, sentez, observez avant de jeter !« .
« Quand c’est dépassé, c’est pas terminé«
Selon Lucie Basch, la créatrice de l’application, les étiquettes qui pourraient être rallongées sont présentes sur beaucoup de produits, « vous allez les retrouver sur de la farine, du riz, sur beaucoup de produits secs et certains produits frais qui ne présentent à aucun moment de risques pour la santé ou d’intoxication alimentaire », a-t-elle expliqué sur franceinfo. « Les dates de péremption sont responsables de 20% du gaspillage dans les foyers. » dénonce Too Good To Go. Lancée il y a deux semaines, la pétition a déjà atteint plus de 20.000 signatures.
L’application est active sur les réseaux, notamment sur Twitter, elle tente de solliciter les marques en les identifiant sur ses posts :
Née en juin 2016, Too Good To Go est une application anti-gaspillage, elle met en relation des commerçants en alimentation (restaurant, boulangerie, etc.) avec des consommateurs. En fin de journée, ces enseignes peuvent avoir des invendus. Par le biais de cette application, les commerçants vont proposer leurs produits à la vente sous forme de « paniers surprises ». Chaque jour, ce sont des aliments susceptibles d’être différents, les utilisateurs ne peuvent pas savoir ce qu’ils vont recevoir à l’avance. Mais ils peuvent s’en douter, selon le type de commerce. Et tout cela, à des prix réduits. De sorte à ce que les invendus de la journées ne soient (presque) jamais perdus. Et ça marche ! « Chaque jour, ce sont 3 tonnes de nourriture qui sont sauvées grâce » aux utilisateurs.