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Gérald Darmanin annonce la dissolution de Génération identitaire

Le groupe d’extrême droite Génération identitaire vient d’être dissous ce mercredi 3 mars, en Conseil des ministres, annonce le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Cette association “incite à la discrimination, à la haine et à la violence” se justifie-t-il. 

Cette dissolution intervient après que le ministre de l’intérieur ait annoncé le 26 janvier dernier vouloir dissoudre ce groupe d’extrême droite pour “discours de haine”. Il était aussi reproché à l’association son caractère de “milice privée” notamment après l’opération coup de poing anti-migrants dans les Pyrénées. Le 13 février, Darmanin engage donc officiellement la procédure de dissolution.

Cette dissolution est désormais effective comme vient de l’annoncer le ministre de l’intérieur via un tweet dans lequel nous pouvons retrouver le “Décret portant dissolution d’une association”. Dans ce décret, Darmanin justifie cette dissolution : 

Cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion

Il fait aussi état de :

liens avec des groupuscules d’ultradroite dont [Génération Identitaire] reçoit un soutien logistique et qui défendent une idéologie appelant à la discrimination, à la violence ou à la haine au nom de théories racialistes ou suprémacistes“.

Ce décret confirme également le lien entre Breton Tarrant et le groupe Génération Identitaire auquel il a fait des dons et dont il est “membre bienfaiteur”. Ce dernier n’est autre que le terroriste qui a tué 51 personnes dans des mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, en mars 2019.

À l’ouverture de la procédure de dissolution, le ministre de l’intérieur avait envoyé à l’association un argumentaire de sept pages dans lequel il faisait état des raisons le poussant à demander la dissolution du groupe Génération Identitaire. Parmi celles-ci on retrouvait « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine » qui est l’un des motifs prévus par le code de la sécurité intérieure pour prononcer une dissolution administrative.

Il est aussi reproché au groupe son caractère xénophobe qui se manifeste à travers des actions coups de poings telles que l’occupation des toits de la Caisse d’Allocations familiales de Bobigny en 2019 avec une banderole « De l’argent pour les Français, pas pour les étrangers » ou bien l’occupation du toit d’une mosquée en construction à Poitiers et en déployant des banderoles hostiles à l’immigration et à l’islam.

Le mouvement d’extrême droite conteste cette décision et leur avocat vient d’annoncer qu’il compte déposer un recours auprès du Conseil d’Etat pour excès de pouvoir ainsi qu’un référé auprès de la haute juridiction administrative pour annuler la dissolution du groupe.

À lire aussi : Au cœur de Génération Identitaire

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