Pour la journée du 7 mars, les huit principaux syndicats français et cinq organisations de jeunesse ont appelé à une journée noire contre la réforme des retraites et ont affirmé leur volonté de mettre la France à l’arrêt.
Les organisations promettent de faire de cette date la plus importante journée de grèves et de manifestations depuis le début des grèves contre la réforme des retraites. La CFDT a indiqué lundi rejoindre la CGT des cheminots, SUD-Rail et l’UNSA ferroviaire dans cette grève qui va durer. La CFDT fait le choix de l’unité syndicale, comme depuis le début de la mobilisation, pour peser au maximum tout au long des débats au Sénat et essayer de faire reculer le gouvernement sur la réforme. À la RATP, dans les transports parisiens, là aussi, tous les syndicats ont opté pour la grève reconductible, plusieurs jours de perturbations sont donc à prévoir dans le métro.
Il y a d’autres secteurs dans lesquels la CGT voudrait que la grève soit reconduite de jour en jour : dans la chimie, l’énergie, les ports, les docks, le ramassage des ordures. Il y aura de toute façon au moins deux journées de forte mobilisation. De plus l’intersyndicale de l’éducation, regroupant les sept principaux syndicats enseignants, a appelé à ce que les grèves permettent de « fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services ».
« Il y a consensus entre nous pour dire que l’objectif c’est de faire plus fort que le 31 janvier »
Yvan Ricordeau, secrétaire national CFDT
Pour rappel le 31 janvier les syndicats avaient recensé plus de 2,5 millions de manifestants et les autorités 1,27 millions. Le porte-parole du gouvernement lui a estimé mercredi que la grève constituait un risque pour l’écologie en France car pour lui « mettre le pays à l’arrêt, c’est prendre le risque d’une catastrophe écologique agricole sanitaire voire humaine dans quelques mois ».
… de Andrea Barille