Ce dimanche 4 juillet, une vidéo d’Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé a fuité sur les réseaux sociaux, entraînant une polémique. Dedans, on peut y entendre des propos plus que limites sur des techniciens japonais.
Après l’élimination à l’Euro 2020, les Bleus n’ont pas fini de faire parler d’eux. Ousmane Dembélé et Antoine Griezmann sont accusés de racisme anti-asiatique après la publication d’une vidéo sur Twitter dans laquelle les deux joueurs se moquent de techniciens japonais. Selon le journal hongkongais South China Morning Post, cité par le Courrier International, la vidéo daterait de l’été 2019, au moment d’une tournée de préparation du FC Barcelone au Japon.
« Vous êtes en avance ou vous êtes pas en avance dans votre pays ?«
Dans la courte séquence de 42 secondes, les propos d’Ousmane Dembélé font largement réagir. Si rien ne confirme le fait que ce soit lui qui parle, sa voix et le fait qu’il soit avec Antoine Griezmann ne laissent aucun doute. La séquence s’ouvre avec Griezmann qu’on entend dire : « Dynamiques, ils sont aérodynamiques », en parlant du staff japonais essayant de brancher une console de jeu.
Les paroles de Dembélé viennent ensuite rajouter une tournure plus que limite à la vidéo. « Toutes ces sales gueules pour jouer à PES mon frère. T’as pas honte« , dit-il en zoomant sur les salariés. Ce dernier vient ensuite en rajouter une couche en riant : « Oh putain, la langue (…) Vous êtes en avance ou vous êtes pas en avance dans votre pays, ouais ?« . De nombreux internautes dénoncent le caractère raciste de la vidéo.
Une autre vidéo d’Antoine Griezmann surgit
Comme si cela n’était pas assez, la polémique en a entraîné une autre. Les internautes ont retrouvé une vidéo du FC Barcelone dans laquelle Antoine Griezmann imite très maladroitement une langue aux sonorités asiatiques (4min44). Surement enregistrée au même moment que la vidéo avec Dembélé, celle-ci est un élément de plus pour inculper le joueur.
Aucun des deux joueurs n’a encore réagi, ni même le FC Barcelone. Le club barcelonais est très proche de Japon étant donné son partenariat avec la firme nippone Rakuten. La polémique est en train d’enfler et ferait le tour des réseaux sociaux japonais. Le hashtag « StopAsianHate » est en tendance sur Twitter.