Le groupe de rock toulousain Bubblies a été attaqué en justice par l’éditeur de jeux vidéo américain King, qui commercialise « Candy Crush Saga ». La raison ? La ressemblance trop frappante entre le nom du groupe et la saga « Bubble Witch » de King. Une ressemblance visuelle est également évoquée.
C’est un peu David contre Goliath. Le petit groupe de rock toulousain Bubblies, actif depuis une vingtaine d’années, a eu récemment la surprise d’être contacté par le plus grand éditeur de jeux vidéos au monde, King, entreprise milliardaire cotée en Bourse aux États-Unis. La particularité, c’était non pas par rapport à leur talent, mais plutôt à leur dénomination. En effet, le nom « Bubblies » pourrait, selon King, faire de l’ombre à leur jeu « Bubble Witch ». Le groupe de rock a fait part de son incompréhension sur sa page Facebook :
Mais les torts ne s’arrêtent pas qu’à l’apparente ressemblance textuelle. Il y a une autre histoire derrière. En effet, pour que le géant international King contacte ce petit groupe de la 4e ville de la 5e puissance mondiale, c’est que ce dernier est aussi actif dans le domaine des jeux vidéo, dont ils parlent sur leur page Facebook. Cependant, rien de vraiment concurrentiel avec le niveau de développement de King.
Malgré ces accusations presque risibles, Bubblies prend l’affaire très au sérieux, tentant même de se justifier : le groupe est actif dans ce domaine « depuis 2001, deux ans avant que King n’existe ». Cependant, King a ouvert une procédure judiciaire aux États-Unis ; suite à cela, Bubblies a lancé un appel aux dons pour les frais d’avocat sur son site Internet.