Guillaume Denoix de Saint Marc, la Lutte Engagée Contre le Terrorisme
Qui est-ce ? La biographie : Guillaume Denoix de Saint Marc, président de l’Association française des Victimes du Terrorisme
Guillaume Denoix de Saint Marc est né le 2 mai 1963 à Paris. Il fut le principal négociateur pour l’indemnisation des ayants droit des victimes de l’attentat contre le DC10 d’UTA. Guillaume Denoix de Saint Marc est porte-parole de l’association Les Familles de l’Attentat du DC10 d’Uta mais également président de l’Association française des Victimes du Terrorisme (AFVT).
Engagé dans la lutte contre le terrorisme et plus particulièrement l’aide aux victimes du terrorisme, Guillaume Denoix de Saint Marc est actuellement chargé dans le cadre de l’AFVT d’un projet de déradicalisation du milieu carcéral.
Guillaume Denoix de Saint Marc a par ailleurs oeuvré au développement du Projet Papillon, une initiative de l’AFVT d’aide et d’accompagnement de jeunes Européens ayant directement souffert des conséquences du terrorisme.
L’émission des As
« Je voudrais qu’il y ait un véritable statut de victime du terrorisme« , Guillaume Denoix de Saint Marc.
Suite aux attentats à l’encontre de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher en janvier dernier, une ferme réaction de l’Etat s’est manifestée. Le récent prononcé de peines aggravées révèle une véritable prise de conscience au sein du territoire national du danger du terrorisme. Menace d’hier perçue comme lointaine, le terrorisme s’est pourtant réellement établi sur le sol français. Sécurisation du territoire et condamnation du terrorisme s’illustrent comme les solutions phares de l’actualité.
Cependant, malgré les actions engagées par l’Etat et la société civile, demeurent dans l’ombre les oubliés du terrorisme. Ses victimes, directes ou non, apparaissent comme les grands absents des nouvelles législations sécuritaires. Cette carence, Guillaume Denoix de Saint Marc, président de l’association AFVT, la souligne. Conséquences du terrorisme sur l’individu, accompagnement de la victime sur le long terme et la prévention du terrorisme sont autant d’actions qui, au sommaire de cette émission, s’illustrent comme les fers-de-lance de l’AFVT.
« Pourquoi ne pas mettre sur les monuments aux morts les victimes du terrorisme ? C’est une forme de guerre« , Guillaume Denoix de Saint Marc.
Le déficit législatif latent joue au détriment des victimes. Préoccupation majeure de l’AFVT, le statut des victimes du terrorisme demeure pourtant écarté des réformes sécuritaires. Certes, l’accompagnement plus humain qu’apporte l’association compense l’aspect purement pécuniaire de l’Etat. Pour autant, la reconnaissance officielle du statut réel de victime – quand bien même hautement symbolique – serait d’autant plus salvateur.
Alors que de nombreux moyens sont pourtant déjà mis en place pour soutenir les victimes du terrorisme tel le Projet Papillon dont le but est d’offrir un soutien plus étroit en faveur des jeunes victimes d’actes terroristes, l’actualité a accéléré ce phénomène. Récemment chargée d’un projet de déradicalisation au sein du milieu carcéral, l’action de l’AFVT révèle le souci croissant de prévenir un danger à la fois international et également présent au coeur des institutions.
Une émission animée par : Guillaume Togay de Varennes avec pour chroniqueurs : Victoire Chevreul, Cédric Fuentes et Marie-Adélaïde Bouyssou.
Aller plus loin :
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