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Gustave Doré: un illustrateur qui dépasse son siècle

En fin de matinée, des centaines de personnes faisaient la queue devant le Musée d’Orsay, afin d’avoir accès aux différentes expositions du lieu, dont celle de Gustave Doré qui a débuté depuis peu. Une fois rentrée dans l’ancienne gare, devenue fantastique musée, il faut monter jusqu’au 5ème étage, puis  zigzaguer de salle en salle pour trouver l’exposition du grand maître de l’illustration.

 

La première salle est remplie de dessins de l’étonnant artiste. Des esquisses qui ont servis pour illustrer de grandes œuvres comme Gargantua de Rabelais, les Fables de la Fontaine ou encore Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Des centaines de dessins aux détails stupéfiants. Les salles sont triés en fonction du pays et du style de l’artiste. Les visiteurs passent de ses œuvres sur Londres via Shakespeare, au Don Quichotte espagnol. Certains de ses tableaux comme celui intitulé, « A Poor House »ou des représentatiosn des lacs en Ecosse sont tellement représentatives, que parfois on peut avoir la sensation d’être devant une photographie. Imaginaire et réalisme, forment ainsi des tableaux où se mêle onirisme et brio. Dans quelques recoins, des salles télévisées ont été installés afin de montrer aux visiteurs que certaines œuvres inspirent encore aujourd’hui quelques cinéastes. Qui aurai pu imaginer que les hippogriffes dessinés au XIXème siècle par Gustave Doré seraient repris dans Harry Potter ? Ainsi, l’imaginaire n’a pas d’âge: Gustave Doré a prouvé qu’à travers l’art, c’est l’âme d’enfant de l’illustrateur qui s’exprimait

« Abordable pour tous les âges »

Une petite fille, Léa, à peine 10 ans se promène avec son grand père dans les longs couloirs de l’exposition. Lorsqu’on leur demande s’ils apprécient l’exposition, les deux font un énorme sourire. Le grand-père répond « C’est un bonheur d’emmener ma petite fille dans de telles expositions.  Les oeuvres  sont abordables par tous les âges. On retrouve les Fables de la Fontaine, Gargantua et bien d’autres encore pour mon plus grand plaisir et celui de ma petite fille. » Léa, elle, dira simplement « J’ai découvert que l’hippogriffe d’Harry Potter existe depuis plus longtemps que le film! » Et en effet, nos deux compères ne seront pas les seuls à découvrir des tas de choses durant cette exposition. De salle en salle on découvre beaucoup de famille se promenant et faisant découvrir aux plus petits les talents de l’illustrateur ainsi que de leur faire comprendre qu’aujourd’hui encore, il est présent dans beaucoup de livres illustrés.

Des peintures plus réalistes que jamais

Cet artiste était réellement complet. Il passait de la peinture à l’huile au fusain sans grande peine. Le plus impressionnant reste ces magnifiques peintures aux aires de photographies. Dans la dernière salle de l’exposition, on retrouve les peintures que Gustave Doré avait crée lors de son voyage en Ecosse près du Lac Lodmon. Ces tableaux aux grandeurs imperssionnantes reflètent parfaitement ce à quoi peut ressembler les highland dans ses moments les plus sombres, comme dans ses plus beaux rayons de soleil. Ce sont des peintures qui même après des années à les regarder, nous surprennent toujours avec quelques détails, comme un oiseau dans un arbre ou un rayon de soleil bien caché. Enfin, en fonction de la distance à laquelle on se trouve du tableau, les coups de pinceaux s’assemblent à la perfection pour donner l’illusion d’une photographie prise de nos jours.

Un petit avant goût

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