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Halsey dévoile son tout nouvel album : ’If I Can’t Have Love, I Want Power’

Les fans l’attendaient depuis plusieurs semaines maintenant : Halsey — de son vrai nom Ashley — a enfin dévoilé son quatrième album studio ‘If I Can’t Have Love, I Want Power’ ce vendredi 27 août.

À la différence de son précédent album ‘Manic’, les 13 nouveaux titres figurant sur l’album, co-écrits par Trent Reznor et Atticus Ross, alternent ainsi entre sonorités rock et ballades, inscrivant la chanteuse dans un style alternatif bien différent de ce qu’elle avait pu proposer avec ses précédentes compositions.

Devenir mère

Cette fois-ci, seule la voix de la chanteuse figure sur l’album, dont le concept parle avant tout des « joies et [des] horreurs de la grossesse et de l’accouchement », avait expliqué l’artiste de 26 ans dans un post Instragram partagé au début du mois de juillet, quelques jours avant la naissance de son premier enfant, Ender. 

Un voyage aux confins du coeur et de l’esprit d’Halsey, qui, après avoir souffert de plusieurs fausses couches avant d’avoir son fils, montre que le chemin pour devenir mère est loin d’être aussi idyllique que ce que l’on pourrait croire. ‘The Tradition’, qui ouvre l’album, décrit ainsi une femme « rongée par ses peurs », déchirée par ses doutes et ses angoisses alors même qu’elle a enfin obtenu tout ce qu’elle désirait. À la fois sombres et puissantes, les chansons de ‘If I Can’t Have Love, I Want Power’ (comme ‘The Lighthouse’ ou encore ‘Whispers’) laissent ainsi transparaître les doutes, la souffrance et la colère d’une femme dont la vie se retrouve brutalement bouleversée.

« I won’t die for love, but ever since I met you, you could have my heart and I would break it for you »

1121’, If I Can’t Have Love, I Want Power (2021), Halsey

Mais au-delà de ces émotions aussi violentes que destructrices, Halsey ne manque pas de rappeler à travers des titres comme ‘Darling’ et ‘1121’ la beauté de cette expérience, et, finalement, de l’amour qu’elle porte à son enfant. Ainsi, l’album se conclue sur ces mots dont transparaît une profonde affection : « Darling, you will bury me before I bury you » (‘Ya’aburnee’).

I am not a Women, I’m a God

En guise de pochette de son nouvel album, un photographie d’Halsey devenue reine, triomphante sur un trône doré, le sein découvert et un enfant dans les bras. Une image particulièrement importante pour la chanteuse, qui rappelle l’enjeu qu’elle symbolise.

© @iamhalsey / Instagram

« Mon corps a appartenu au monde de tellement de manières différentes ces dernières années » a-t-elle confié, évoquant la façon dont le corps féminin est bien trop souvent uniquement perçu ou comme un « objet sexuel », ou comme un simple « réceptacle » destiné à porter des enfants.

« Deux concepts qui peuvent co-exister de manière harmonieuse et puissante », ajoute cependant la chanteuse, qui parvient enfin à réaffirmer sa place — et son identité — à travers sa nouvelle oeuvre. « Cette image est ma façon de réaffirmer mon autonomie, et d’établir ma fierté et ma force. » Des paroles qui ne manquent pas de faire écho à la chanson titre de ce nouvel album, ’I am not a Women, I’m a God’. Avec cet album, Halsey ne partage ainsi pas seulement son expérience en tant que mère, mais aussi — et surtout — son désir de se battre pour affirmer sa place, son indépendance et son pouvoir en tant que femme.

À lire aussi : Le monde du rock en deuil de Charlie Watts

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