En ce début décembre, Hélène faisait son retour à l’Olympia devant un public déchaîné et composé de diverses générations de fans. La loi des séries a pu assister à ce spectacle très touchant.
28 ans de carrière dans la chanson et 25 ans de comédie avec le même rôle. Plus qu’un nom, Hélène est aujourd’hui une vraie marque, qui a traversé les époques, bravé toutes les modes et résisté à la critique qui a fait d’elle une cible facile. Mais sur scène ce soir à l’Olympia, Hélène était la patronne et elle avait rendez-vous avec son public, multi-générationnel mais où tous, sans discontinuer, ont entonné la longue liste de tubes que la chanteuse a à son actif.
Mais avant même que le spectacle ne démarre, c’est dans la salle qu’il a lieu. Car à mesure que les comédiens de Les mystères de l’amour arrivent la salle, la foule gronde, se jette sur eux pour arracher quelques photos. Des rôles les plus récents aux plus anciens personnages, tous y ont droit. Mais l’arrivée de « la petite sœur Chloé » (Marion Huguenin) ou de « Nicolas » (Patrick Puydebat) se fait littéralement sous les hurlements et les applaudissements. Car n’en déplaisent à certains critiques et quoi que l’on pense de la série ou même des chansons, ils sont tous demeurés avec les années ultra populaires. Pas populaires comme des candidats de télé-réalité, non comme de vraies stars restées proches de leur public au fil des années. Car dans la tourmente des critiques assassines et faciles, le public a toujours été là, les plus grands transmettant leur « amour » aux plus petits. Et tous se retrouvent quand Hélène arrive sur scène.
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Le spectacle égrène anciens et nouveaux titres de l’artiste, ceux composés par Jean-Luc Azoulay comme les siens. Mais tous sont des tubes, que le public est à même de chanter seul, y compris comme quand elle doit régler des soucis d’instruments. Autant de tubes qui renvoient à l’enfance, à l’adolescence de chacune des personnes présentes dans la salle. Hélène fait partie de chacun d’entres nous, on l’a vu à la télé, suivi « dans ses aventures » et écouter chanter ses titres dans les émissions de Dorothée. Hélène c’est un peu la grande sœur que l’on aimerait avoir et l’émission que nous avons eu la chance de faire avec elle a renforcé ce sentiment d’une jeune femme simple, d’une artiste qui aime sincèrement son public et qui le lui rend bien.
Face à ce public certes acquis à la cause mais dont les yeux brillent en voyant Hélène sur scène, chacun retombe en enfance, à ses 10 ans. Et l’on repense à ceux qui ont parfois souvent craché dessus et qui ne sont sans doute plus là aujourd’hui. Tandis que Hélène, ses garçons, sa tribu comme elle dit si bien, sont toujours là. Quelle belle revanche contre ceux qui n’avaient à leur opposer que du mépris.
Mais on ne peut rien faire quand ça touche aux souvenirs d’enfance. On ne parle pas de qualité de séries ou de musique, on parle juste de personnes qui appartiennent à ce petit moment de notre vie que l’on appelle l’enfance (l’adolescence pour certains) et qui nous fait du bien.
Voilà 25 ans que Hélène chante que « peut-être qu’en septembre tu seras là« . C’est certains, le public est bien là. Fidèle au poste.