Ce Mercredi et ce Jeudi, la police Française a vécu deux jours difficiles. Entre le tir meurtrier d’un agent de la BAC à Montgeron et la disparition de 52 kilogrammes de cocaïne hier soir, aux 36 quais des Orfèvres, les forces de l’ordre vont avoir une fin d’été agitée.
Coup de tonnerre hier soir aux 36 quai des Orfèvres. Près de 52 kilogrammes de cocaïne ont disparu à la Brigade des stupéfiants de la Police Judiciaire parisienne. Une perquisition a eu lieu, jeudi 31 juillet au soir par la police des polices, le IGPN. Une enquête a été ouverte. Selon les premiers éléments, le but majoritaire des forces de l’ordre est de comprendre la disparition inexpliquée de cette drogue, dont la revente serait estimée à plusieurs millions d’euros, environ huit plus précisément.
La cocaïne avait été saisie le 4 juillet dernier, après une perquisition dans les XVIIIe et XIXe arrondissements de Paris. C’est la brigade des stupéfiants dans le cadre d’une enquête au long cours qui avait localisé la marchandise et démantelait d’importants réseaux de drogues. Depuis ce jour, elle avait été entreposée, comme l’indique la procédure, dans une pièce sécurisée et blindée pour les multiples saisies.
Tremblement de terre au 36 quai des Orfèvres, hier soir, après la disparition de 52kg de Cocaïne
Selon Le Parisien, la drogue aurait disparu entre le 23 juillet et ce jeudi. Un vol serait inédit. Et l’on voit mal comment un individu, sans aucune aide, aurait pu intégrer les locaux de la Police Judiciaire de Paris.
Une enquête a été aussitôt ouverte, qualifiée de « très sensible ». Le IGPN a déployé les grands moyens pour retrouver les coupables de cette histoire. ainsi que les traces de la cocaïne disparue. Ils ont passé la nuit à ratisser tous les coins du siège de le PJ parisienne. Une brigade cynophile fouille actuellement les locaux de la Police Judiciaire, mais il n’y aucune trace de la marchandises jusqu’à présent.
Deuxième affaire de la semaine, après Montgeron
L’incident du 36 quai des Orfèvres n’est pas le premier de la semaine pour la Police Françaises. Mardi soir, un homme, d’origine Roumaine de 41 ans, été abattu par un policier à Montgeron, dans l’Essonne.
Alertée pour tapage par des riverains vers 20 heures, la police municipale s’était trouvée face à trois hommes dans un état éméché et agressif, selon les faits. C’est alors que, appelée en renfort, la police nationale arrive sur les lieux quelques instants plus tard. Le drame survient seulement dans les minutes qui suivent. L’un des trois hommes aurait refusé de se soumettre au contrôle de police et se serait avancé vers l’un des agents de la BAC, « avec une bouteille à la main » selon les témoins. En tentant de reculer, le policier aurait trébuché sur un pavé et serait tombé à terre. Le policier aurait alors utilisé son arme après qu’un de ses collègues ait crié « arme tranchante ». L’homme serait décédé sur le coup.
Un homme a été abattu, mardi soir, par un policier à Montgeron (91)
Le parquet d’Évry a ouvert une enquête auprès de l’IGPN. Mercredi soir, le communiqué du parquet d’Évry indique, « compte tenu (des) premiers éléments établissant une vraisemblable situation de légitime défense, la mesure de garde à vue du policier mis en cause sera levée dans la soirée ».
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, n’a pas réagi à l’incident de Montgeron. En revanche, il a promis des sanctions « fermes et impitoyable » aux micros de RMC et BFM TV, pour les coupables de la disparition de la drogue au 36 quai des Orfèvres.