Selon le Canard Enchainé ce mercredi, un homme travaillant à l’accueil d’un hôpital pendant le confinement s’est vu « annuler » une partie de sa prime Covid par Pôle Emploi, l’a jugeant « pas justifiée ».
Une prime puis la déprime. Selon les informations du Canard Enchainé, un sexagénaire à du rendre une partie de sa prime à Pôle Emploi, celle-ci étant jugé non « justifiée » près de deux mois après l’avoir reçu. Pendant toute la durée du confinement, un homme de 70 ans a travaillé pendant trois mois à l’accueil de l’hôpital d’Ausson dans la Creuse. Chaque matin, il parcourait près de 80 km pour rejoindre l’hôpital et venir en aide au personnel de santé. Il a reçu comme tous les aides-soignants une prime exceptionnelle de 500 euros du gouvernement pour le récompenser d’avoir été là pendant cette période très difficile pour les hôpitaux.
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Après « réexamen », votre trop perçu « n’est pas justifié » et « annulé »
Mais près de deux mois après, Roger est tombé des nues. Après avoir déclaré cette prime à Pôle Emploi comme à l’accoutumé, l’agence dans laquelle il est inscrit lui réclame dans un mail un paiement de 395 euros. Un trop-perçu d’allocations de ses salaires du mois de juin qui après « réexamen(…) n’est pas justifié et annulé » explique l’agence dans un mail. En résumé, Roger doit rendre les trois-quarts de sa prime Covid. Selon les informations du Canard Enchainé, cette prime exceptionnelle est considérée comme un revenu d’activité professionnelle pour Pôle Emploi. Un autre revirement de situation après que la prime d’environ 70 étudiants soient restituée par le gouvernement, les élèves n’ayant pas travaillé au moins cinq demi-journées par semaine pendant le confinement.
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