Alors que la France, avec 26 djihadistes pour 1000 habitants, n’est plus en tête des pays non musulmans fournisseurs de candidats au Djihad, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et François Hollande ont annoncé l’interpellation de quatre individus pour association de malfaiteurs et préparation d’un acte terroriste.
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Les arrestations et la mise en garde à vue ont eu lieu le 13 juillet. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 3 à avoir été gardés par la Direction Générale de la Sûreté Intérieure: 17, 19 et 23 ans. Ils étaient dans les Bouches du Rhône, dans le Rhône et les Yvelines. La DGSI peut se féliciter de la réussite de l’opération d’autant plus que les individus ont fait part de leurs projets pendant leur garde à vue. Elle pourra se prolonger jusqu’à vendredi, et donc être le théâtre de nouvelles révélations.
Ils voulaient mettre leur plan à exécution entre décembre 2015 et janvier 2016. Tout semblait bien préparé. L’homme de 23 ans, un ancien matelot réformé aurait conseillé les deux jeunes dans la préparation de leur plan: filmer la décapitation d’un gradé dans une base militaire. Il aurait également indiqué la base de Fort Béar dans les Pyrénées Orientales comme cible et la meilleure période pour passer à l’acte. Le jeune de 17 ans semble, lui, être l’instigateur principal du projet. Déjà repéré par les services du ministère de l’intérieur, il avait fait l’objet d’un entretien en 2014.
Repéré sur les réseaux sociaux pour ses projets de départs en Syrie et son activisme, il était en contact avec un autre jeune revenu de Syrie et contrôlé de la police. Il semblerait que la DGSI ait été prévenue par téléphone. Un numéro vert a en effet été mis en place le 29 avril 2014 a permis le recensement de nombreux candidats au djihad sur le territoire national.
L’information judiciaire s’est ouverte le vendredi 17 juillet.