Hier, L’ICANN (en français, la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet) a signalé une tentative d’attaque de l’internet mondial. « Il y a déjà eu des attaques ciblées mais jamais comme ça » confie David Conrad, un des responsables de l’organisme.
#ICANN says there is “an ongoing and significant risk to the Internet” and urges full deployment of DNSSEC. Read the announcement here >> https://t.co/XbNr89GjO6
— ICANN (@ICANN) 22 février 2019
Des attaques « inédites » et « à très grande échelle »
Depuis toujours, il n’y a jamais eu de cyber-attaques d’une telle ampleur. Des pirates ont décidé de s’attaquer à « l’infrastructure internet elle-même » dévoile David Conrad. Plus précisément, leur objectif est de récupérer un grand nombre de données importantes et secrètes. Pour ce faire, ils sont en train d’essayer de pirater les serveurs des sites web (sites de gouvernements, sites des entreprises, etc). Leur mission consiste à « remplacer les adresses des serveurs » autorisés « par des adresses de machines contrôlées par les attaquants« . Récemment, des soupçons ont été évoqués sur le fait que ces attaques pourraient provenir de l’Iran.
« Il n’y a pas d’outil unique pour régler cela »
Face à ce genre de phénomène, l’organisme a pris la charge de lancer le dispositif DNSSE « Domain Name System Security Extensions » afin d’essayer de contrer cette multitude d’attaques contre les DNS. Un DNS appelé « Système de Nom de Domaine » en français, est un service informatique utilisé pour traduire les noms de domaines internet en adresse IP. Cependant, il s’avère qu’il n’y a pas encore de solution efficace encore pour affronter ces tentatives de piratages. « Nous devons améliorer la sécurité globale du DNS si nous voulons avoir un espoir d’empêcher ce genre d’attaques » indique le responsable de l’ICANN.