Aujourd’hui, Gwen, l’un des deux membres du groupe Parrad nous a accordé une interview exclusive pour Vl Media. Le duo artistique vient de sortir leur premier EP composé de trois titres accompagné d’un clip vidéo. Celui-ci se veut puissant, poétique et planant. L’EP est avant goût de ce qui nous attend au printemps 2020, à savoir, la sortie de leur album.
Depuis combien de temps murissiez-vous ce projet, de sortir un album en tant que producteur, et non chanteur comme auparavant ? « On travaille avec Thomas sur ce projet depuis plusieurs années. En ayant été ingénieur du son, Thomas connaît bien la plastique du son et de ce fait, il maîtrise les connaissances techniques nécessaires. Par la suite, on songe chacun à une maquette qu’on met en commun afin de créer le morceau qui va sortir. On a décidé d’égrainer nos sorties sur la durée. Là on a sort cet EP en cette fin d’année, un autre d’ici quelques mois, pour arriver à l’album au printemps 2020 ».
Pouvez-vous nous dire quelles ont été vos influences ? « On a des influences diverses tous les deux. On écoute vraiment de tout, ça peut être du jazz, de la soul, du rap, de l’electro, en fait c’est tout ce qui nous touche. Prenons par exemple le titre So cold, c’est une ode à la lenteur. On a fait le choix de cliper ça avec des danseurs dont les pas sont à la fois langoureux et secs. On octroie une place importante à la représentation d’arts martiaux, le Japon est là. Tout se coordonne. Le mélange de différents instruments et de langues est un autre choix que nous avons pris « .
Après la sortie de votre album, avez-vous envisagé de faire une tournée ? On prépare ça tout doucement, le 19 janvier 2020, on organise une Release Party au Breakfast à Paris. On a pas de date encore fixée pour une tournée mais je pense que ça sera plus clair au printemps prochain ».
Pendant la préparation de l’EP, est-ce que vous avez rencontré des difficultés ou des défis ? « Thomas était à Bruxelles et moi à Nantes, on travaillait aussi bien à distance que par session où chacun se déplaçait. La situation géographique n’était pas un problème, tout comme les nombreuses boîtes de productions qu’on a rencontré avant d’en sélectionner seulement une dizaine. L’inspiration a toujours été là. Pour aller droit au but, je ne dirai pas que ça a été une difficulté mais on a tous les deux eu un enfant chacun de notre côté. Quand on regarde en arrière c’est assez drôle, lui a eu une fille et moi un fils. Cela fait parti de l’histoire de notre groupe ».
En plus de votre album que vous sortirez au printemps, avez-vous d’autres projets ? « Pour l’instant on concentre notre énergie sur l’album. Il faut qu’on le fasse vivre et découvrir, on est plutôt dans cette dynamique là ».
Doriane Frère
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