Nouveau pilote de l’écurie Rahal Letterman Lanigan Racing pour la saison à venir en IndyCar, Mick Schumacher a été convié à une conférence de presse en visioconférence.
A l’occasion d’une visio-conférence organisée avec les médias, Mick Schumacher est revenu en détail sur son choix de rejoindre l’IndyCar en 2026 avec Rahal Letterman Lanigan Racing, où il a confirmé qu’il n’avait pas hésité à considérer l’IndyCar comme sa meilleure option pour la suite de sa carrière, tout en révélant qu’il avait été très proche d’un accord avec Cadillac pour un retour en Formule 1 ces derniers mois.
Le président du team RLL, Jay Frye, en a profité pour dévoiler le programme « extrême » de la préparation de son nouveau pilote à moins de quatre mois de la nouvelle saison : « Nous avons déjà commencé à travailler discrètement le mois dernier sur les modalités. Grâce aux annonces de cette semaine, nous pouvons désormais accélérer le rythme. Nous avons réfléchi à la répartition de l’intersaison. Il y aura probablement quatre séances d’essais sur circuit ovale, deux sur circuit routier et une sur circuit urbain, à Sebring. »
Trois questions pour Mick Schumacher
Nous avons pu poser des questions au pilote allemand dans cette conférence.
VL : Tous les pilotes qui rejoignent l’IndyCar rêvent de disputer les 500 Miles d’Indianapolis. Mais est-ce qu’il y’a des circuits dont tu es plus impatient de découvrir ?
MSC : Honnêtement, je suis impatient de tous les découvrir. Pourquoi pas ? Je pense qu’il y’a des circuits vraiment cool ici : Évidemment l’Indy 500 est un rendez-vous intense, dans un circuit très spécial et historique. Mais je suis excité de tous les connaître. Le fait que la voiture soit ainsi, sans direction assistée, rend les choses assez excitantes. Donc j’essaie de me « muscler » un peu et d’être aussi fort que possible pour être prêt à affronter tout ce qui se présentera à moi !
Je crois que Barber est l’un des circuits les plus durs pour rouler. Donc ouais, ce sera clairement intéressant et j’ai hâte d’y être.
VL : Dans le communiqué où tu officialises ton arrivée, tu as affirmé que l’IndyCar « privilégie la course pure et direct », peux-tu élaborer ceci ? Quelle importance cela a-t-il à tes yeux ?
MSC : Ça me rappelle un peu les bons vieux jours du karting. C’est assez similaire à ce qu’était le WEC (le championnat d’Endurance). Il y a beaucoup de contacts et peut-être quelques accrochages par-ci par-là. D’après ce que j’ai compris, les voitures sont plutôt robustes. J’ai discuté avec quelques autres pilotes et ils apprécient vraiment l’aspect compétition.
Pour moi, il s’agissait surtout de reprendre ma propre voiture, de ressentir les sensations et de saisir les opportunités qui se présentaient. Je suis donc impatient de vivre de belles courses et le plaisir qu’elles vont engendrer.
VL : Tu seras aux côtés de Graham Rahal et de Louis Foster chez RLL. Comment comptes-tu tirer parti de leur expérience ?
MSC : Depuis que j’ai rejoint le WEC, j’ai dû apprendre une nouvelle approche en travaillant avec deux coéquipiers. Avant, le but était de battre tout le monde. C’est toujours le cas, je suppose, mais on comprend aussi que tant qu’on n’est pas numéro un, deux ou trois (par ordre de priorité), il n’y a aucune raison de se battre entre nous et, au contraire, on est motivé à faire progresser l’équipe.
Je suis impatient de communiquer avec eux. J’ai déjà discuté avec Louis un petit peu, et j’ai hâte de rencontrer Graham et entendre ses points de vue sur la course en IndyCar, puis avancer et essayer de nous mettre tous sur la même longueur d’onde, afin d’aller dans la bonne direction en tant qu’équipe.