Jacques Chirac nous a donc quittés à l’âge de 86 ans. En plus du souvenir politique impérissable qu’il va laisser, le fondateur de l’UMP a eu aussi ses moments thug. Best-Of.
1- Chirac VS la RATP
On est le 9 décembre 1980. Jacques Chirac est à l’époque député-maire de Paris. Il se rend à la station de métro Opéra pour assister à une exposition photo. Oui mais voilà, un homme politique, ça n’utilise pas beaucoup le métro. Et selon le photographe Jean Claude Delmas, il a oublié de reprendre son ticket à temps et s’est retrouvé bloqué au portique. Il a du donc sauter pour passer. Alors non, ce n’est pas une fraude volontaire comme certains ont pu le dire. Mais il est vrai que cette photographie illustre parfaitement le caractère décalé et non-conformiste de l’ancien président.
2-Chirac VS Nicolas Sarkozy
Nous sommes en 2006. 1 an avant les élections présidentielles. Jacques Chirac pense à se représenter pour un troisième mandat. Surtout, car il ne veut pas que ce soit Nicolas Sarkozy qui représente l’UMP dans la course à l’Elysée.
Car en 1995, lorsque Edouard Balladur annonce sa candidature pour les élections, Nicolas Sarkozy, alors maire de Neuilly devient porte-parole de la campagne de Balladur. Un coup dont ne se remettra jamais Jacques Chirac. Et en 2006, il déclare à propos de celui qui sera son successeur en 2007, « Sarkozy, faut lui marcher dessus. Et du pied gauche, ça porte bonheur ».
3-Chirac VS les femmes
Là, on pourrait vous écrire un roman tellement on a du contenu. En 1988, Jacques Chirac et Margaret Thatcher sont tous les deux Premier Ministre. Et lors d’une rencontre à Bruxelles, les esprits s’échauffent entre les deux à propos d’une histoire de remboursement.. Et Jacques Chirac sort « Mais qu’est-ce qu’elle me veut de plus cette ménagère ? Mes couilles sur un plateau ? ». Metoo s’en mordrait les doigts en entendant ça. Il aimait aussi lancer des petites piques à sa femme Bernadette Chirac. En 2008, il déclare « Je vous confie Bernadette et ce que j’ai de plus précieux : mon chien Sumo ».
4-Chirac VS la justice
Et oui, Jacques Chirac a eu aussi ses petits tours de passe-passe avec la justice. Emplois fictifs, bénéfices de fonds pour des voyages, l’affaire des HLM, favoritisme, frais de bouche. S’il a été condamnée en 2011 pour les emplois fictifs, faisant de lui le premier président de la République à être condamné. Pourtant, pour toutes les autres affaires ou il a été soupçonnés, il n’a pas été inquiété. Petit veinard.
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