La semaine dernière, près de sept milles honduriens ont fui San Pedro Sula, à pied, au nord-ouest de Honduras. Dans l’espoir de gagner les États-Unis, ils sont arrivés au Mexique vendredi 19 octobre.
Le mouvement est né d’un appel sur les réseaux sociaux. Les migrants ont d’abord traversé la frontière guatémaltèque avant d’arriver au Mexique, vendredi dernier. « Ils ne courent pas après le rêve américain, ils fuient le cauchemar hondurien. », a commenté le politicien d’opposition hondurien, Jari Dixon.
Certains ont fait demi-tour, d’autres ont poursuivi leur marche. Au Mexique, ils sont entre trois et quatre milles migrants à avoir atteint le Mexique, après un périple de neuf jours de marche. Au Mexique, les autorités tentent de les stopper mais certains de ces hommes, femmes et enfants ont forcé les barrages et continuent leur route.
Le président américain a coupé des aides à trois pays d’Amérique centrale : le Honduras, le Salvador et le Guatemala. Il accuse ces pays de ne pas avoir été en mesure « d’empêcher les gens de quitter leur pays pour entrer illégalement aux États-Unis« . Donald Trump menace également de fermer sa frontière.
Dans un tweet du 22 octobre, Donald Trump dénonce l’incapacité des autorités mexicaines à stopper la « Caravane » de migrants. Le président américain indique également que des « criminels et inconnus du Moyen-Orient » sont mélangés au groupe. Il indique avoir alerté les gardes-frontières ainsi que l’armée américaine, en concluant par « les lois doivent changer« .
Selon les informations recueillies par France info, « ces menaces ne semblent pas freiner les intentions de ces migrants. Un second groupe d’un millier de personnes vient de quitter à son tour le Honduras.« . En fuyant aux États-Unis, ils veulent échapper à la grande pauvreté et à l’insécurité qui règne dans le pays. Le Honduras fait partie des pays les plus violents au monde, selon France Diplomatie, le Honduras demeure le pays à plus forte criminalité mondiale.