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Jawad Bendaoud : le show continue après son nouveau procès !

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Comme nous vous en informions il y a quelques jours, Jawad Bendaoud était de retour devant les juges pour violences conjugales et menaces de mort. Il a finalement été condamné à 6 mois de prison avec sursis. L’ex-présumé logeur des terroristes du 13 Novembre en a profité pour faire le spectacle.

Short, claquettes, t-shirt, la panoplie pourrait sembler être une provocation si l’on oublie qu’il a été jugé en comparution immédiate. La question se pose cependant, celui que l’on nomme le logeur de Daesh s’est encore une fois montré impulsif et en total décalage de la réalité.

Une violence qu’il ne nie pas

Le prévenu n’a rien nié. Ni les SMS où il menace son ex-compagne de lui « arracher les yeux », « l’égorger », « lui mettre 100 coups de couteau », de la « bruler vive ». « J’ai pété un plomb » affirme l’accusé. En cause, l’envoi d’une vidéo pornographique de la mère de son fils avec un autre homme dans son salon. « Elle fait ce qu’elle veut de son c.. Mais la fille ne jouit pas dans la pièce à côté de mon fils ! » Dans un élan de rage, il poursuit : « Je lui ai dit : je vais te découper ! ». Jawad s’explique. Selon lui, son ex était jalouse de son buzz. Son explication : pourquoi se poser en victime auprès de la gendarmerie et lui envoyer des photos en lingerie par la suite ? Devant son aplomb, les juges restent stoïques etfinissent par lui demander : « pourquoi ne pas lui avoir reproché d’être jalouse plutôt que de la menacer ? »

Jawad Comedy Club

Pour le reste, une succession de phrase choc. En commençant par ses ébats, lui qui a « couché » avec « 17 femmes » depuis sa sortie de prison le 14 février dernier. Puis affichant sa fierté, il a revendiqué 80 000 vues par jour sur Snapchat « l’équivalent du Stade de France plein ». Apprécions l’ironie. De ses frasques, il faudra aussi retenir son : « Merci monsieur le juge, vous avez assuré » après que ce dernier lui ait rendu le verdict. Et aussi la question : « Monsieur le Juge, les 300 euros que je gagne tous les jours avec les trucs sur Snap, c’est comme si j’avais un travail ? » quand le juge lui annonce son obligation de travail.

 

Obligation de soin et de travail

Pour son avocat, maître Xavier Nogueras, « Jawad a perdu une partie de son cerveau ». Voulant illustrer son propos, il a affirmé porter son client « à bout de bras ».
Quand il a été question prison, le prévenu a supplié : « Mettez-moi éboueur, donnez-moi rendez-vous toutes les semaines avec un psy si vous voulez. Mais pas la prison s’il vous plaît. » Pour implorer la clémence, il a mis en avant les séquelles de ses 27 mois d’isolement. Affirmant avoir perdu la tête quand il a été libéré, il a dit : « j’ai été isolé comme si j’étais Yvan Colonna ou Salah Abdeslam. Puis ils m’ont libéré comme si je n’avais volé qu’un scooter. »
Malgré les dix mois ferme réclamés par la procureur, le tribunal le condamne finalement à 6 mois de prison avec sursis. La peine est assortie d’une mise à l’épreuve de deux ans, d’une obligation de soin, d’une interdiction d’entrer à contact avec son ex-compagne et donc, d’une obligation de travail.

 

À LIRE AUSSI… Procès de Jawad : ses déclarations les plus hallucinantes

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