Les 6 000 journalistes étrangers qui assisteront aux Jeux Olympiques de Tokyo seront surveillés par GPS. Leur accréditation pourrait être supprimée s’ils enfreignent les règles.
Les journalistes étrangers qui couvriront les Jeux Olympiques de Tokyo cet été seront suivis par GPS. En effet, ce sont pas moins de 6 000 journalistes du monde entier qui vont se rendre du 21 juillet au 8 août prochain au Japon. La présidente du comité d’organisation Seiko Hashimoto, a déclaré ce mardi 8 juin qu’ils seraient géolocalisés en permanence par GPS. Par ailleurs, s’ils enfreignent les règles, ils risqueront de perdre leur accréditation aux événements sportifs.
Une liste détaillée de leurs déplacements
Par ailleurs, les journalistes étrangers vont devoir fournir une liste où seront mentionnés en détail, les sites olympiques et les hôtels où ils se rendront. « Pour s’assurer que les gens n’iront pas à d’autres endroits que ceux auxquels ils sont autorisés à se rendre, nous utiliserons (le système) GPS pour gérer strictement leur comportement », a déclaré Seiko Hashimoto.
Les journalistes venant de l’étranger sont invités à rester dans des hôtels choisis par les organisateurs plutôt que de se rendre dans des hébergements privés. Par conséquent, le nombre d’hôtels attitrés sera réduit à environ 150, alors qu’il devait y en avoir 350 au départ. Ceci est mis en place pour permettre aux organisateurs de mieux vérifier le respect des règles.
Pas de public étranger
Pour ce qui est des spectateurs, les étrangers savent déjà qu’il ne sera pas possible pour eux d’assister à la compétition. Pour les spectateurs locaux, rien n’est encore acté pour le moment.
Par ailleurs, le gouvernement et les organisateurs japonais essaient depuis plusieurs mois de donner des gages de sécurité à l’opinion publique japonaise. Elle qui craint que les JO aggravent la crise sanitaire dans le pays. De plus, seulement 3,5 % de la population locale est complètement vaccinée aujourd’hui.