L’Organisation Mondiale de la Santé (OMC) estime que d’ici 2020, le tabac sera la première cause de décès et d’incapacité, avec plus de 10 millions de victimes par an. En 2013, le nombre de décès liés à la cigarette est estimé à 6 millions, dont plus de 600 000 de non-fumeurs qui meurent de tabagisme passif.
Le but de cette journée mondiale sans tabac est de mettre l’accent sur l’importance des professionnels de la santé dans la lutte antitabac, notamment sur le rôle qu’ils ont à jouer auprès de la population. Au contact de celle-ci, ils sont les seuls à pouvoir espérer faire évoluer les comportements en répondant aux questions, et en prodiguant des conseils quant aux séquelles causées par le tabagisme.
Des recherches montrent qu’une augmentation des taxes est particulièrement efficace pour réduire la consommation au sein des groupes à plus faibles revenus et surtout pour empêcher les jeunes de commencer à fumer. Une augmentation du prix du tabac de 10% entrainerait même une baisse de la consommation de 4% dans les pays à revenus élevés.
Arrêter de fumer ?
Les cigarettes électroniques nous envahissent, mais ce n’est pas la seule alternative à la cigarette. Un certain nombre de techniques de sevrage font leur apparition : acupuncture, sophrologie, homéopathie et médecines font leur « business » grâce aux campagnes de lutte anti-tabac.
Outre une volonté d’influencer les gouvernements, cette journée sans tabac a pour but d’encourager les particuliers et les organisations de la société civile à lutter contre le tabagisme, en préconisant des hausses de taxe sur le tabac afin de réduire la consommation.