D’ici 2019, près de 10 000 caméras seront désormais fixées sur les bustes des policiers et gendarmes.Destiné à renforcer les forces de l’ordre lors de contrôles, ce dispositif sera un atout de taille pour les interpellations.
Prévenir les incidents au cours des interventions
Afin d’éviter une autre tragédie comme celle de « l’affaire Théo », les policiers et gendarmes dotés d’une caméra-piéton, auront un outil de prévention pour pallier à tout incident. Déjà mis en place aux Etats-Unis, ce dispositif permet de prouver les infractions commises lors des contrôles routiers. Ceci dit, la manière utilisée outre-atlantique n’est pas la même que chez nous…
Tout est question de timing
On s’en doute bien, le déclenchement de la caméra va être primordial. Lors d’une interpellation, l’auteur de l’infraction pourra toujours réclamer les secondes non filmées par l’agent de police. Si celui-ci n’a pas allumé sa camera, il y a aura alors des doutes, des soupçons.
Voici à quoi ressembleront les fonctionnaires d’Etat
Souriez, vous êtes filmé
Le comportement change devant une caméra. Dans une interview accordée au Point, le ministre de l’intérieur Gérard Collomb, espère du changement : « Forcément, lorsque vous voyez votre image sur la caméra, vous savez que vous êtes filmé, cela influe sur l’attitude. Dans les cas fréquents où les policiers et les gendarmes sont agressés, les images peuvent être envoyées immédiatement pour analyse. »
D’ici la mise en place complète du dispositif fin 2019, le ministère de l’intérieur a équipé 2600 fonctionnaires avec des caméras pour expérimenter le processus.