Une étude de la Nasa et de la NOAA (l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique) publié mardi dernier annonce quantité de chaleur anormalement conservée par notre planète. La chaleur non-rejetée a en fait été multipliée par deux entre 2005 et 2019.
La nouvelle a été dévoilée mardi dans la revue Geophysical Research Letters, on constate depuis une quinzaine d’années une différence trop importante entre l’énergie reçue et celle que l’atmosphère rejète. On connait bien évidemment les conséquences de ce phénomène : Une hausse importante des températures est à prévoir pour les décennies à venir, ce qui inclue une fonte des glaces précipitée et la hausse du niveau des océans.
La biodiversité de l’océan est la plus touchée par ces augmentations alarmantes. Nous savons que 90 % de la chaleur résultant du déséquilibre entraine une acidification du l’eau, et cela nuit grandement au milieu marin. La vie sur Terre dépend de cette équilibre entre l’énergie du soleil reçue et celle rejetée dans l’espace. Cette équilibre est délicat, et il détermine le climat à lui seul.
Norman Loeb, auteur principal de l’étude et scientifique pour la Nasa s’est exprimé pour CNN à propos de son étude. « Nous allons assister à des changements dans les circulations atmosphériques, y compris des événements plus extrêmes comme des sécheresses ». L’effet boule de neige de ce déséquilibre touche le monde entier. On sait également que plus la température mondiale augmente, plus la quantité de vapeur d’eau présent dans l’atmosphère augmente. Ce phénomène accentue donc encore plus les températures.
« C’est un changement provoqué par l’homme qui modifie la composition de l’atmosphère, ainsi que les fluctuations du système climatique ». L’activité humaine entraine est donc une cause de ce danger qui menace la Terre. Norman Loeb conclue par une alerte, il préconise de nouvelles études pour déterminer l’avenir sur le long terme.
« J’espère que la vitesse à laquelle ce déséquilibre énergétique s’atténuera au cours des prochaines décennies. Sinon, nous allons assister à des changements climatiques plus alarmants. »
Norman Loeb