Suite au fiasco que connait le société Smovengo concernant les nouveaux vélos en libre service parisiens, la société s’engagent à améliorer le service en déployant un plan d’urgence.
Un plan en trois temps
La société Héraultaise propose de remplacer les 3000 vélos bloqués en station et de retirer pour le moment, les vélos électriques. Une décision ambitieuse puisque le groupe espère exécuter les faits d’ici le 8 mai. C’est la maire qui a sonné l’alerte décrétant les problèmes rencontrés depuis le début de l’année.
Commencer par le commencement
La première étape du plan consiste à progressivement réintroduire les vélib’ électriques en station. Estimés au nombre de 3000 d’après le directeur général, ces bicyclettes ont des problèmes au niveau du moteur. Sur les 3000, 2000 d’entre eux auraient déjà été remplacés.
Deuxième étape pour le 8 mai, le remplacement des stations sous batterie. 400 d’entre elles connaitraient des imperfections concernant l’électrification des bornes. Un dispositif radical mais nécessaire pour la satisfaction des utilisateurs. En parallèle, Smovengo va cesser d’ouvrir des stations à batterie tout en maintenant le parc actuel.
L’autre annonce importante de Smovengo, c’est le « retrait temporaire » des vélos électriques, trop souvent inutilisables et abimés suite à la mauvaise électrification des bornes. Lorsque l’ensemble des stations électrifiées seront mises en service et sous bon fonctionnement, les vélos pourront être réintroduits.
1400 remises pour plus tard
Le système « Park+ », qui permettait de garer son vélo dans une station déjà pleine mais qui s’est révélé trop compliqué, sera lui aussi suspendu pour éviter l’engorgement des stations. L’opérateur promet également de doubler les effectifs de son centre d’appel.
Pour fin juin au plus tard Smovengo veut voir installées 800 stations dont 80 % électrifiées contre environ 670 aujourd’hui.
Objectif affiché : retrouver une fréquence de courses quotidiennes équivalente à celle de début avril, 30.000 selon l’opérateur contre « moins de 10.000 » aujourd’hui.
Le déploiement final des 1400 stations est quant à lui remis à plus tard, « une fois le fonctionnement du service stabilisé ».