Vous connaissez l’expression le « capitaine sombre avec son navire« ? C’est la philosophie qui a fait de Michel Blacos un commandant de bord exemplaire. Vous connaissez forcément son nom, mais vous ne vous en souvenez peut-être plus ! Retour sur les faits d’armes du pilote Egyptien.
Petite remise en contexte…Été 1976. Après une escale à Athènes, le vol AF139 reliant Tel-Aviv à Paris est détourné par des terroristes pro-palestiniens. Après un détour à Benghazi, Libye, pour récupérer du kérosène, l’avion se pose à Entebbe, Ouganda. A son bord, plus de 240 passagers ! Une affaire qui tiendra en haleine le monde pendant une semaine ! Finalement, c’est un raid victorieux de l’armée israélienne, qui tuera les 7 terroristes, libérant quasi tous les passagers.
« Un héros dont nous nous souviendrons » Christian Estrosi
Tandis que 147 passagers non israéliens sont libérés, Michel Blacos s’adresse à son équipage « il est hors de question que nous quittions nos passagers, nous avons le devoir de rester avec eux jusqu’à la fin quoi qu’il arrive ».
Cet acte de bravoure contre « l’antisémitisme et la barbarie » lui valu la légion d’honneur des mains de Valéry Giscard D’Estaing et a fait « honneur à la France ». Parmi les nombreuses décorations, il reçu la médaille de la ville de Nice l’année passée, ou il s’était installé depuis 2006. C’est son fils qui a annoncé son décès ce mercredi 26 mars. Dans un communiqué de presse, le maire de Nice Christian Estrosi lui a rendu hommage.
Pour conclure, l’Histoire retient 2 noms: celui de Michel Blacos et Yonathan Netanyahou, frère cadet de l’actuel Premier ministre israélien, seul soldat israélien à être mort lors de l’opération,