La question de l’indépendance de la Nouvelle Calédonie est à nouveau au cœur de l’actualité. Dimanche 4 octobre, les néo-calédoniens ont dû choisir entre l’emancipation totale ou rester attachée à la France. Elle choisit de rester française à 53,3 % des voix.
Un référendum serré
Dimanche 4 octobre 2020, les Néo-calédoniens se sont dirigés vers les urnes pour sceller de nouveau leur sort quant à l’avenir de leur île. Une question cruciale, déjà posée en 2018, qui à l’époque avait reçu en majorité un non. « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? »
Les mouvements indépendantistes connus sous les noms de Kanaky auront une nouvelle fois raté une occasion historique de s’émanciper de la France. Un résultat tout de même révélateur de l’ambiance sur le caillou. La lutte pour l’indépendance continue et se fait de plus en plus présente dans les esprits des habitants. Les partisans peuvent au moins savourer une petite victoire dans ce référendum ( 46,7 %) des voix. Les élus et personnalités politiques n’ont pas attendu pour saluer le choix des Calédoniens de rester dans la France.
La République reconnaissante
Le président a tenu à s’exprimer en quelques mots sur les réseaux sociaux et dans une vidéo sa reconnaissance envers les Neo-Calédoniens et leur choix. L’île possède toute meme une certaine autonomie dû à l’accord de Nouméa qui arrivera à son terme en 2022. L’île située en Océanie possède à elle seule 1/4 des ressources de nickel principalement utilisé pour l’élaboration d’acier inoxydable.
Un espoir futur ?
L’archipel a des qualités et de ressources qu’il sait exploiter. Parmi les territoires ultramarins, La Nouvelle-Caledonie a une forte économie et en constante évolution ces dernières années. Les Kanaky, peuple autochtones, pourront sans doute un jour obtenir leur indépendance totale de la France. Quand ? Affaire à suivre.
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