Vendredi dernier, Bernard Cazeneuve a annoncé le résultat du dernier round de la compétition des Initiatives d’excellence (IDEX). L’Université de Lyon décroche, enfin, la distinction tant convoitée.
Plus de 20 millions d’euros par an
Si cet appel à projet provoque autant d’enthousiasme, c’est que la récompense à la clé peut faire tourner la tête. Une enveloppe d’une vingtaine de millions d’euros est, chaque année, attribuée au pôle Universitaire dont le projet a été validé. Une somme non négligeable en cette période de restrictions budgétaires et alors que les Universités accueillent chaque année 30 000 étudiants supplémentaires.
C’est sous Sarkozy que l’IDEX a vu le jour. L’initiative a été poursuivie par la gauche. L’IDEX a pour objectif de faire émerger un dizaine d’Universités de recherche pluridisciplinaires au rayonnement international. Depuis 2011, un jury évalue les candidats de cet appel à projet.
Le président de la Métropole, Gérard Collomb, s’est, immédiatement, félicité de cette réussite sur Twitter.
?? #Lyon labellisée #IDEX ! Des moyens supplémentaires qui confirment l’excellence universitaire d’une Métropole toujours + innovante ! pic.twitter.com/Hp9TuJF5Nw
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 24 février 2017
L’Université de Lyon a informé, par communiqué, que le lancement du projet aurait lieu dès le mois d’avril prochain.
Pour les déçus, une alternative
C’est le cas de Lille. La métropole s’est vu voler la vedette par Lyon mais bénéficie d’une autre dotation instaurée sous la présidence Hollande: les « I-Sites ». Il s’agit là de récompenser des projets d’excellence concentrés sur un nombre de thématiques plus restreint.
Les dotations sont plus faibles mais la distinction reste honorable. Cette année six sites ont été labellisés dans cette catégorie aux cotés de Lille : Pau, Paris-Est, Clermont-Ferrand, Paris-Seine (Cergy), Montpellier et Nantes.
La carte de « l’excellence universitaire » française est désormais dessinée avec une dizaine d’IDEX et presque autant de I-Sites. Pour les derniers arrivants, le chiffre exact de la dotation que leur décernera l’Etat annuellement sera révélé mi-mars.
L’excellence universitaire continuera d’être récompensée dans les années à venir ; un troisième programme d’investissements d’avenir compte déjà plusieurs appels à projet.
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