Alors que la diffusion des Combattantes bat son plein sur TF1, une suite avec l’équipe de la série est-elle envisageable ? Réponse de la productrice et du réalisateur.
Vous étiez quelques 4.8 millions à suivre hier soir les épisodes 4 et 5 des Combattantes. Après Le Bazar de la charité, c’est la seconde série produite par Iris Bucher et réalisée par Alexandre Laurent, et avec la même équipe de comédiennes. Un modèle qui n’est pas sans rappeler celui d’anthologie comme American Horror Story de Ryan Murphy. Malicieusement, nous avons fait remarqué à la productrice ce « lien » avec le showrunner américain et nous lui demandons si elle envisage de poursuivre sur ce modèle. Bien que rien ne soit acté avec la chaîne (qui attend la fin de la diffusion), Iris Bucher (productrice) nous confirme : « Bien que je ne l’ai jamais vraiment formulé comme ça, c’est très vite devenu évident que je souhaitais raconter le destin de femmes dans la grande Histoire. C’est un terrain de jeu formidable et le champs des possibles en dramaturgie est immense. Si ça n’a pas conditionné le choix de cette deuxième histoire, quand j’ai optionné comme productrice le projet qui s’appelait alors « Ambulance 14 » (par Cécile Horne), j’ai orienté l’écriture vers cette idée d’avoir une anthologie de destins de femmes à un moment précis de l’Histoire de France. Si on fait une autre saison, ce sera à un autre moment important de l’Histoire«
Partant du postulat d’une anthologie, on soumet à l’une des comédiennes, Julie de Bona, l’idée que peut-être, une dernière saison pourrait être de l’anticipation, qu’au lieu de regarder vers le passé, elle se tourne dans le futur. « Vous êtes connectés avec Alexandre Laurent, vous devriez lui poser la question« . Aussitôt dit aussitôt fait, on en parle avec l’intéressé : « Evidemment que j’aimerais faire ça, ce serait mortel de le faire, comme une sorte de bilan des 3 premières saisons. Projeter ces questionnements sur la place des femmes dans notre société par exemple en 2050. Si c’est cohérent et que ça parle de quelque chose d’aujourd’hui, ça me semble totalement envisageable. »