Le dossier est ouvert à nouveau. Les gendarmes vont tenter de résoudre l’enquête du « cadavre à la robe de chambre ».
Le « cadavre à la robe de chambre » et son pacemaker
Le mystère remonte à 26 ans. Il est désormais possible d’envisager qu’il soit résolu selon France Bleu Nord, jeudi 13 juin. Le 16 mars, des ossements humains recouverts d’un vêtement ont été découverts par une mère et sa fille lors d’une opération « village propre ».
Il s’agit d’une femme de 66 ans disparue en avril 1993. C’est un pacemaker retrouvé près du squelette qui a permis aux enquêteurs de s’approcher du but. Ce stimulateur cardiaque appartenait à une femme disparue dans les années 90.
« Nous avons prélevé un ADN sur ces ossements et nous l’avons comparé à ceux de ses enfants », explique le chef d’escadron Marie-Laure Pezant, commandant de la compagnie de gendarmerie départementale de Saint-Omer. « Cela nous a permis de conclure qu’il y avait un lien de parenté ».
Une « thèse accidentelle » ?
Cependant une fois la victime identifiée, il faut également retracer son parcours. Avant de disparaître, la femme de 66 ans a quitté son domicile pour se rendre en bus au marché d’Aire-sur-la-Lys.
« On peut parfois trouver des marques sur les ossements quand il y a par exemple un coup de couteau », a ajouté le chef d’escadron Pezant. « Mais nous n’avons rien trouvé de tel, donc nous privilégions la thèse accidentelle ». Les gendarmes vont alors rouvrir le dossier de disparition de l’époque.
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