Le retrait de Volkswagen du Mondial de l’auto à Paris a provoqué l’étonnement. Ford, Opel, Nissan et Volvo boycotteront aussi le salon de la porte de Versailles. Les constructeurs s’étaient déjà abstenus des salons de Francfort et Genève.
Volkswagen a dit non
On sait désormais que Volkswagen ne participera pas au Mondial de l’automobile de Paris. « La marque Volkswagen réévalue continuellement la pertinence de sa participation aux salons internationaux de l’automobile. Après avoir étudié ses actions de communication pour 2018, (elle) en a conclu qu’elle ne participerait pas au Mondial de l’automobile de Paris avec son propre stand, optant plutôt pour des événements ponctuels liés aux produits » s’est exprimé un porte-parole de l’entreprise automobile à l’agence de presser Reuters.
« C’est un phénomène qui touche tous les salons », explique Jean-Claude Girot, commissaire général du Mondial, joint au téléphone par l’AFP. « Il y a certaines marques qui décident de ne pas venir parce qu’elles n’ont pas de nouveauté ou ont une autre stratégie, mais il y a de nouvelles marques qui viennent. » ajoute-t-il. Un mal pour un bien en soit, quand on sait que pour la première fois, un constructeur chinois sera présent au salon.
D’autres marques se sont également désistées
Volksvagen pourra compter tout de même sur plusieurs marques de son groupe, car Audi, Skoda, Seat et Porsche ont confirmé leur présence. Ce n’est pas le cas d’autres firmes, comme Ford, Opel, Nissan, Infiniti, Volvo et Mazda, qui boycotteront le prochain Mondial de l’automobile de Paris. La raison ? Principalement financière. « il fallait compter 2 millions d’euros pour installer un stand de 1.500 mètres carrés, 6 millions pour 4.000 » explique un groupe automobile. Des coûts importants pour des marques dont les ventes chutent, dû aux scandales. Pour des raisons budgétaires, plusieurs marques se dirigent plutôt vers des salons organisés sur mesure, comme le CES de Las Vegas, destiné à l’innovation technologique en électronique.