Ce dimanche 28 décembre, un incendie est venu surprendre le « Norman Atlantic », ferry de la compagnie grecque « Anek ». Il transportait 422 passagers ainsi que 56 membres d’équipage. Les autorités italiennes, grecques et albanaise ont envoyé des secours peu après l’incident, permettant d’évacuer environ 300 personnes. Le bilan est d’un mort et les autorités maritimes italiennes ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer avec précision les causes de l’accident.
C’est un nouvel incident qui vient bousculer le monde des transports. Dans la journée du dimanche 28 Décembre, un incendie s’est déclenché à bord du « Norman Atlantic », un ferry de plaisance de la compagnie grecque « Anek ». Plusieurs passagers ont été évacués suite à l’intervention rapide de navires proches et surtout des secours, envoyé via l’effort commun des autorités grecques, albanaises et italiennes. Une évacuation rendue très difficile par des conditions météorologiques défavorables.
Le porte-parole de la marine italienne, Ricardo Rizzotto, a d’ailleurs évoqué l’impossibilité d’utiliser les renforts aériens pour venir aider à l’évacuation ou pour éteindre l’incendie en raison d’une pluie bien trop violente, rendant ainsi toute visibilité anéantie. Des vagues de six mètres de haut et des vents de forces 10 / 12 sur l’échelle de Beaufort venaient s’ajouter à ce paysage déjà apocalyptique. Le feu n’était donc pas le seul ennemi des secours. Dans la nuit, un navire marchand qui était venu recueillir une cinquantaine de passagers, s’est d’ailleurs vu dans l’impossibilité d’accoster et dériva jusque sur Bari à environ une cinquantaine de kilomètres au nord.
Une concurrence sécuritaire
Mis en corrélation avec l’accident d’avion survenu dans la nuit, il est juste de se demander quel est désormais le moyen de transport le plus fiable ? En effet ces dernières années ont laissé place à de nombreuses tragédies de même nature. Que l’on évoque l’affaire du « Costa Concordia » ou les différents crashs d’avion de la Malaysia Airlines, l’air ambiant est à la méfiance vis-à-vis des moyens de transport actuels. Alors place aux chiffres.
Selon l’ETSC (pour « European Transport Safey Council ») qui réalise des calculs de données sur une échelle européenne, le moyen le plus sûr reste le train, avec une estimation faite à 2 morts pour 100 millions de passagers à contrario des cyclomoteurs, avec 440 morts pour le même nombre de passagers. Les accidents d’avions et de navires restent très faibles malgré leurs caractères très impressionnants. Ainsi seulement 8 personnes connaissent une fin funeste à bord d’un bateau et 16 lors d’une ballade aérienne (toujours sur 100 millions de passagers). L’heure n’est donc pas à la paranoïa mais plutôt au recul vis-à-vis d’une médiatisation parfois intense des incidents de ce type, bien que le côté très impressionnant de ces catastrophes laisse souvent sans voix.