Pour VL, Hubert Guérin a rencontré le publicitaire et vice président de l’agence Havas, Jacques Séguéla. De la communication comme arme de séduction politique, à l’état de santé de son ami Bernard Tapie en passant par la définition de la « Force Tranquille », il se confie.
Le rôle de la communication politique
« Toute communication doit séduire, si vous n’êtes pas séduit, vous passez à autre chose », ce sont les mots de Jacques Séguéla lorsqu’on lui pose la question du rôle de la communication politique : séduire, ou réel message ? Mais pour lui, la séduction n’est que le début : « ce sont les prémices, mais ce n’est pas l’acte ».
« Je pense qu’il est maintenant sorti d’affaire »
Très proche de Bernard Tapie, Jacques Séguéla nous a parlé de l’homme d’affaire français, très affaibli après ses problèmes de santé. « Il attaque son avant dernière série de chimiothérapie […] je pense qu’il est maintenant sorti d’affaire » nous affirme-t-il. Bernard Tapie a perdu vingt kilos, qu’il ne reprendra pas suite à l’enlèvement d’une grande partie de son estomac. Pourtant, Jacques Séguéla nous l’affirme, « l’énergie », « l’intelligence » et « la passion » sont « intactes ». Il pense que Bernard Tapie « réussira son pari, d’être sur les planches dans douze mois ».
Jacques Séguéla : sa définition de la « La Force Tranquille »
Le communicant politique assume que « la communication politique doit séduire ». Cependant, Jacques Séguéla explique que « ce n’est qu’un début » pour aller vers « le partage des idées ». A l’origine du célèbre slogan de François Mitterrand « La Force Tranquille » (1981), Jacques Séguéla dit l’avoir pensé comme « une arme de séduction » et en donne sa définition « Cultiver ses rêves ».