Après avoir était accusé de sexisme et de misogynie, le rappeur Belge Damso, a décidé d’acheter des livres aux convictions féministes, pour comprendre pourquoi on parle de lui en ces termes.
Son nouvel album intitulé « Lithopédion », sort vendredi 15 juin dans les bacs. En attendant, il nous partage à partir de ce 13 juin, le premier titre « Smog ». Damso, rappeur Belge, fait la couverture des « Inrocks », et brille sous les feux des projecteurs depuis son succès ces deux dernières années.
« Accusations régulières de sexisme »
Les Inrocks terminent le portrait sur les accusations régulières de sexisme auxquelles Dems doit faire face. Comme le dit le magasine, en novembre dernier, Damso avait été choisi par l’Union Belge de Football pour écrire l’hymne des Diables rouges pour la Coupe du monde 2018. D’un autre côté, une députée bruxelloise, Viviane Teitelbaum a obtenu l’annulation de cette décision à cause des textes « vulgaires » et « violents » du rappeur.
Si dans le clip de « Smog » tourné à Kiev en Ukraine, Damso fait le bilan de sa vie et de sa réussite, dans les Inrocks il se confie plus sur son enfance à Kinshasa et ses études de commerce avant de percer dans le rap. On apprend également qu’il s’est mis à lire des ouvrages féministes.
Coup du pub ou provocation ?
La péripétie avec la députée fait réfléchir le rappeur. « Le bruxellois a sans doute été plus affecté qu’il ne l’a montré sur les réseaux sociaux en la remerciant ironiquement du « coup de pub », peut-on lire. Il y a quinze jours, il s’est acheté une dizaine de livres féministes parmi lesquels Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, King Kong Théorie de Virginie Despentes ou bien encore De la marge au centre de Bell Hooks. »
« Je ne me sens pas du tout misogyne mais j’avais envie de comprendre pourquoi l’on pouvait penser ça de moi. Dans mes textes, je ne cherche à m’opposer à personne. Je dépeins juste ma vie, et elle est souvent sombre… », justifie Damso.