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Le rappeur Moha La Squale comparaît devant le tribunal judiciaire de Paris

Le rappeur Moha la Squale est jugé pour « refus d’obtempérer », « outrage à agent» et « rébellion », après un contrôle routier de police «un peu musclé » en juin 2020. Il comparait aujourd’hui devant le tribunal judiciaire de Paris et risque jusqu’à dix mois de prison. 

En juin dernier, le rappeur, de son vrai nom Mohamed Bellahmed, avait été interpellé à la suite d’un contrôle routier de routine lors duquel il a tenté de prendre la fuite quand les policiers se sont aperçus qu’il faisait l’objet d’un mandat de recherche pour refus d’obtempérer aggravé. Le mois précédent, il avait été surpris au cours d’un «rodéo» à moto mais avait réussi à échapper aux policiers.

Pour ces faits, le rappeur doit également être jugé pour « conduite qui compromet la sécurité des usagers de la route ou trouble à la tranquillité publique », infraction créée en 2018 pour lutter contre les « rodéos ».

Les fait sont passibles d’un an de prison de 15.000 euros d’amende. Le parquet a requis ce jeudi dix mois de prison ferme, avec aménagement sous bracelet électronique, contre le rappeur Moha la Squale. La procureure a également réclamé une suspension de permis de conduire de six mois. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 15 avril.

Dans leur plainte, les policiers accusent le rappeur de les avoir frappés. Mona la Squale nie les coups et les insultes et affirme en revanche que c’est lui qui a pris des coups. « J’ai eu une côte cassée. J’ai eu du mal à respirer pendant trois mois » affirme-t-il. 

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« Je regrette d’avoir pris la fuite à moto et de ne pas avoir obtempéré la première fois avec les policiers. Je respecte les forces de l’ordre. Je suis désolé de tout ce qui s’est passé. » s’excuse Moha la Squale, lors de l’audience. Mais il nie toutefois avoir injurié les policiers.

Sur les vidéos de son interpellation, diffusées sur les réseaux sociaux, on entend pourtant le prévenu, violemment maintenu au sol par trois policiers, crier des injures. « Ces injures n’étaient pas destinées aux policiers. Jamais j’ai parlé mal de la police »  s’est défendu le jeune homme, « je reconnais à peu près tout, mais pas d’avoir insulté les policiers » ​.

Ce n’est pas la première fois que le jeune rappeur a affaire à la justice. Il a déjà été incarcéré à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis en 2013 et retourne devant la justice 2019 pour « menaces de mort avec armes ». Il est par ailleurs actuellement poursuivi pour violences volontaires, agressions sexuelles, menaces de mort et séquestration. Cinq jeunes filles, âgées de 23 à 28 ans, ont déposé plainte contre lui.

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