Le dernier projet en date du rappeur est l’excellent Trinity, sorti le 28 février 2020. C’est plus d’un an après qu’il revient avec une court-métrage, montrant sa polyvalence artistique et son esprit créatif.
Le projet s’intitule L’étrange histoire de Mr. Anderson. D’une durée de 23 minutes, le court-métrage annonce le retour de l’artiste à la fois visuellement et scénaristiquement parlant, mais aussi un retour musical attendu le 9 juillet. Une fiction jouée par Laylow, un cinq chapitres distincts. C’est son ami et réalisateur Osman Mercan qui co-réalise ce projet, ayant aussi travailler sur la quasi-totalité des clips de Laylow ou de Wit par exemple.
C’est tout d’abord une manière innovante d’annoncer un retour dans le milieu du rap. Même si la réalisation de courts-métrages se fait de plus en plus, Laylow apporte un univers avec lui, une histoire et un fil conducteur. Le film est visuellement imposant, il démontre l’intérêt pour d’autres arts que peut avoir l’artiste.
Laylow, mis à part quelques featurings, nous a laissé sur le très important projet Trinity, un des plus beau projet de l’année précédente. La construction du projet et le travail de scénarisation au même de l’album est impressionnante. L’album est une histoire reliant à un logiciel, une sorte de machine à émotions. L’album composé de featuring intéressant accompagne la démarche de Laylow. On notera la présence d’Alpha Wann, S.pri Noir, Jok’air, Lomepal ou encore Wit. L’album, à l’univers futuriste et digital est a écouter.
Laylow depuis le début de sa carrière s’inspire du cinéma, et de films à l’univers rétro-futuriste, il retranscrit visuellement ses inspirations dans ses clips, notamment ces de Trinity très représentatif de l’univers. Voici le clip du morceau Trinityville, un aperçu de l’ambiance visuel de Laylow et d’Osman Mercan.
Le producteur Vladimir Cauchemar a très récemment invité Laylow pour le single Brrr, issu de l’EP éponyme. Le projet est à retrouver dans les sorties de la semaine. Le clip est également visuellement innovant, les rappeurs se retrouvent à l’intérieur d’un téléphone. Un concept signé Quentin Deronzier.