INTERVIEW DE GUILLAUME DE BRICOURT
Candidat aux élections législatives des 4 et 18 juin 2017 de la 10e circonscription des Français établis hors de France
De plus en plus diverse, de plus en plus jeune, la communauté française est devenue une véritable diaspora économique, faite de talents, d’espoirs et de relais d’influence pour la France. Quel rôle votre circonscription pourrait-elle jouer comme plateforme d’innovation dans ce domaine ?
La 10 éme circonscription où je suis candidat s’étend sur 49 pays d’Afrique, du Moyen Orient et de l’Océan Indien… Il est donc difficile de répondre à cette question de façon unique.
Je connais bien Maurice pour y résider depuis 9 ans et je peux vous assurer qu’il existe bel et bien une diaspora économique faites de talents, d’espoirs et de relais d’influence pour la France. Je sais aussi que des pays comme l’Afrique du Sud, le Liban où les Émirats Arabes Unis, recèlent la même diaspora. Beaucoup d’entrepreneurs, jeunes ou moins jeunes, qui entreprennent ou reprennent goût à entreprendre dans des pays où les clivages sur ces sujets sont bien moins présents.
Étant moi-même entrepreneur, président du Centre des Jeunes Dirigeants de Maurice, Administrateur de la CCI France Maurice, et soutien du dossier de labellisation French Tech Maurice, je ne peux qu’être motivé à ce que notre circonscription, partout ou cela sera possible, joue un rôle des plus positifs en ce qui concerne le rayonnement de la France.
Quelles grandes transformations souhaiteriez-vous soutenir ou accompagner dans la vie civique, sociale ou politique française ?
Au niveau national, notre mouvement, 577 Les Indépendants, récemment rejoint par le mouvement Nous Citoyens, défend dans son contrat de législature six grand piliers d’actions à mener (http://www.577.fr/loi-de-programme/). S’il en est un qui prime à mes yeux c’est celui du retour et de l’accélération de la croissance par la Compétitivité et l’Innovation. Compétitivité et Innovation, deux indispensables transformations que l’État doit enfin soutenir pour que nos entreprises retrouvent l’oxygène qui leur permettra de redevenir des créateurs de richesses. Richesses indispensables si nous voulons financer nos politiques sociales. C’est tout une dynamique qu’il faut relancer.
Quelles propositions souhaiteriez-vous développer pour jouer un rôle de passeur de pont entre l’énergie des jeunes créateurs et start-upers français implantés dans votre circonscription et les centres décisionnels à Paris ?
C’est drôle que vous me posiez cette question, car l’un de mes points de programme local, est très proche de cela, et je suis le seul candidat à en parler. Ce sujet me tient particulièrement à coeur, c’est celui des synergies entre les français de l’étranger et de la connexion de nos institutions, associations et organisations économiques, culturelles et éducatives de notre circonscription (Missions économiques des ambassades, Instituts Français, AEFE, CCI, Conseillers du Commerce Extérieur, AFD, Business France, Campus France, French Tech, CJD).
En effet, tous les jours je peux constater à quel point ces maillons de France ne se connaissent pas. Ils sont tous connectés à Paris pour favoriser le “business” et les échanges entre les France et les pays concernées, mais aucune connexion transversale de pays à pays pour créer des synergies entre français de ces pays.
Je ferai de ce sujet une de mes priorités : que les français de ma circonscription se connaissent, échangent, collaborent, se développent, se connectent. Que ce soit au niveau économique, culturel, ou de l’éducation, il me paraît essentiel que les leaders de ces sujets puissent travailler ensemble et faire avancer les choses, pour le bien de tous.