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Les 5 espèces les plus extraordinaires des abysses

Si peu explorés, les abysses regorgent de secrets. Ils suscitent la fascination, cultivent l’imagination, et agrémentent les mythes les plus fantasques. Parfois, la raison humaine se perd tant la réalité se rapproche de nos affabulations. Entre mythes et réalité, les abysses sont un lieu de perdition de toute rationalité. La consécration se trouve dans la science elle même, par sa biodiversité, par ses créations originales, surprenantes, à la frontière du réel. Voici les 5 espèces marines les plus extraordinaires de nos abysses.

« L’affabulation se risque vers la science, et la science retrouve les mythes »
Jean-Marie Gustave Le Clézio

5 – Le ruban de mer / Régalec

Description de cette image, également commentée ci-après

Aussi gracieux qu’impressionnant, il sillonne les fonds marins de ses 5 mètres. Peu connu de l’homme dans le monde occidental, c’est le pays du soleil levant qui le consacre au rang du dieu des mers : il remontrait selon certaines croyances pour prévenir des séismes.

4 – Le requin grande-gueule

Découvert en 1976, le requin grande-gueule est un prédateur hors norme. Inoffensif pour l’homme, il nage la bouche ouverte pour filtrer l’eau et capturer les méduses et le plancton. Il veille le jour à plusieurs centaines de mètres, et migre à la surface la nuit pour chasser. Une créature spectaculaire, en voie d’extinction.

3 – Le vampire des abysses

Céphalopode, identifié en 1903 par erreur comme un poulpe, il peuple les fonds marins de tous les océans de la belle bleue. C’est une espèce panchronique, c’est à dire qu’elle ressemble par sa morphologie et par ses caractéristiques à une espèce éteinte. Aussi mystérieux que délicat, le vampire des abysses possède des photorécepteurs qui l’alertent en cas de mouvements alentours. Ses extrémités sont douées de bioluminescence se caractérisant par de petites orbes bleues.

2 – Le siphonophore géant

Merveille des abysses, c’est un véritable faisceau de bioluminescence de 40 mètres qui vient pénétrer l’obscurité totale des profondeurs abyssales : jusqu’à 1000m de profondeur. Cette sublime création de la nature est l’incarnation même de la symbiose. Pour cause, le siphonophore est dit géant par la liaison de multiples siphonophores connectés les uns aux autres pour ne former qu’un seul et même corps : chacun d’eux auraient un rôle précis répartis entre la défense, la chasse et la reproduction.

1 – Le coelacanthe

Laurent Ballesta dans sa quête du monde intemporel

Le poisson le plus vieux du monde. Non pas le plus gracieux, ni même le plus impressionnant. Mais bien largement le plus fascinant. Pour cause : d’abord connu sous forme de fossile dans des sédiments du Dévonien jusqu’au Crétacé, c’est en 1938 que l’observation d’un coelacanthe vivant se fait. Aux frontières du réel, comme si le temps avait fait machine arrière. Laurent Ballesta, photographe naturaliste français, se penche sur ce fameux poisson fossile.

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