Un an après l’attentat qui a fait 12 morts à l’encontre de la rédaction de Charlie Hebdo, les anciens bureaux du journal satirique cherchent un nouveau locataire.
C’est dans un contexte post-attentat et de recueillement que Serge Contat, directeur général de la régie immobilière de la Ville de Paris et propriétaire des bureaux de l’ancienne réaction de Charlie Hebdo, cherche un nouveau locataire. Dans un premier temps, le bailleur social s’est penché sur la possible sanctuarisation des lieux. Les locaux grands de 280m2 pour un loyer de 4500 euros par mois sont idéalement situés, mais tous gardent en mémoire la tragédie du 7 janvier dernier. Questionnée sur le sujet, l’équipe de Charlie Hebdo souhaite cependant que les lieux reprennent vie.
« L’ambiance est encore assez lourde »
Serge Contat affirme que des contacts sont d’ores et déjà en cours afin de trouver un nouveau locataire pour ces bureaux du XIe arrondissement de Paris. « On aimerait garder l’esprit des lieux en accueillant une association ou une entreprise du secteur créatif. C’est vrai que quand on entre ici, il règne encore l’esprit de Charlie avec ce qu’ils incarnaient de liberté et d’impertinence« , a t-il déclaré. Il a fallu attendre que les locaux soient restitués, sous scellés jusqu’au mois de juin pour les besoins de l’enquête ; des travaux de remise à neuf avaient été engagés et viennent de se terminer. « L’ambiance est encore assez lourde » reconnaît un collaborateur régulier de Premières lignes, la société de production audiovisuelle dont les bureaux jouxtent l’ancienne réaction de Charlie Hebdo.
Un contexte post-attentat et de recueillement
La France entame une semaine de commémorations en hommage aux victimes des attentats de janvier 2015. Aujourd’hui, les journalistes de Charlie Hebdo sortent un numéro spécial, un an jour pour jour après les attentats meurtriers qui ont décimé la rédaction du journal satirique.
Le maire (PS) du XIe François Vauglin a quant à lui déclaré : « Ce qu’il s’est passé dans ces locaux est épouvantable mais la vie doit continuer. Quel qu’il soit, nous accueillerons très bien le futur locataire qui pourra travailler paisiblement. »
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