
Si bien sûr, le Maroc a beaucoup à offrir en termes de culture, il est aussi si rapide qu’il saute loin et dépasse les limites. Ses athlètes ont fait des pistes et des stades un livre d’histoire. Ils ont battu des records, arrêté le monde et assisté à des podiums olympiques. En termes de sports et même de paris sur le talent, vous avez vu des noms marocains brûler sur les scènes les plus importantes.
Les légendes de la médaille d’or olympique
Peu de moments de l’histoire olympique ont été aussi marquants que la double médaille d’or d’Hicham El Guerrouj à Athènes en 2004. Après des années de déchirements, de chutes, de défaites et de blessures, il a finalement remporté le 1500 m et le 5000 m. Sur des sites comme Melbet paris sportif, ce genre d’exploit attire immédiatement l’attention des parieurs passionnés d’athlétisme. Personne n’avait réussi cela depuis 1924. La clameur dans le stade ? Inoubliable.
En 1984, Nawal el Moutawakel a bouleversé le système en remportant le 400 mètres haies. Elle était non seulement la première Marocaine et la première femme arabe et africaine à remporter l’or olympique, mais elle l’était aussi. Cela a mis le feu aux poudres pour des générations d’athlètes féminines. Elle n’a pas terminé la course. Elle a ouvert une porte.
Des performances qui battent des records
Les vainqueurs des championnats du monde changent les chiffres pour toujours, mais certaines stars marocaines ont tout simplement gagné et changé les chiffres irrévocablement. Leur vitesse n’était et rapide, elle était historique.
Les records pulvérisés sont des légendes :
- Saïd Aouita : Dans les années 80, il a battu les records du monde du 1500m (3:29.46), du 2000m et du 5000m (12:58.39). Il a été le premier homme à courir sous les 13 minutes dans le 5000m.
- Hicham El Guerrouj (1500m) : 3:26.00 record du monde du 1500m depuis 1998 (record du monde toujours détenu). Personne ne s’en est approché.
- Fatima Aouam : A battu les records d’Afrique du 1500 m et du 3000 m dans les années 80, mettant l’athlétisme féminin marocain sur la carte.
Au lieu de briser des horloges, leurs records ont réécrit la vitesse qu’un être humain peut atteindre
Différentes voies vers la célébrité mondiale
Le podium olympique n’est pas le seul endroit où l’on peut rallonger. D’autres Marocains de naissance se sont illustrés dans des batailles de cross-country ou sous différents drapeaux. Leurs parcours n’étaient pas ordinaires, mais ils ont choqué le monde. Ces noms ont gagné le respect, de la domination sur les pistes internationales à l’or sur les terrains accidentés.
Khalid Skah – Champion du monde de course de fond
Khalid Skah était un guerrier sur un terrain imprévisible. Aux Jeux olympiques de 1992, il a remporté l’or dans le 10 000 m, mais c’est dans le cross-country qu’il s’est illustré. À deux reprises, un terrain brutal, des vents glacés et un voyage au bord du gouffre l’ont laissé vainqueur des championnats du monde de cross-country de l’IAAF : 1990 et 1991. Il ne s’agissait pas de victoires chanceuses, mais de résultats obtenus grâce à une endurance sans faille.
Skah ne s’est pas contenté de courir, il s’est battu. Lors de la finale des Jeux olympiques de 1992, il a été victime d’une controverse due à l’intervention d’un coureur retardé, cependant sa victoire a été maintenue. Il est devenu le symbole du calme sous pression. C’était aussi un message – une médaille, en l’occurrence, cependant un message quand même : Les coureurs marocains n’étaient pas et rapides. Ils n’avaient peur de rien. Le nom de Skah fera à jamais partie de l’histoire de la longue distance.
Sifan Hassan — Née en Éthiopie, représentant les Pays-Bas
Bien que Sifan Hassan porte les couleurs des Pays-Bas, elle a des racines au Maroc. Elle est née en Éthiopie et fait partie d’une famille Oromo. Elle est devenue réfugiée aux Pays-Bas et a changé l’athlétisme mondial. Puis, à Tokyo 2020, Hassan est entré dans l’histoire en devenant la seule athlète à remporter l’or dans le 5 000 m et le 10 000 m, ainsi que le bronze dans le 1 500 m.
Elle est ainsi devenue la première athlète de l’histoire à remporter une médaille sur les trois distances lors des mêmes Jeux olympiques. Le monde a été stupéfié par sa capacité à sprinter après 20 tours. L’essentiel de son histoire est qu’elle ne représente pas le Maroc, mais son histoire fait écho. Elle incarne l’esprit de résilience nord-africain, elle brise les règles, sort du cadre, redéfinit les limites et laisse les foules sans voix.
Les pionnières de l’athlétisme marocain
La médaille d’or remportée par Nawal El Moutawakel en 1984 a et été historique, elle a aussi renversé des murs. Elle a été la première médaillée olympique marocaine et la première femme arabe et africaine à remporter l’or, et elle n’a pas été la seule Marocaine à gagner une médaille olympique. Sa victoire dans le 400 mètres haies a encouragé des milliers de jeunes filles en Afrique du Nord et ailleurs. Plus tard, elle est devenue un haut fonctionnaire du Comité international olympique et a poursuivi sa mission d’autonomisation des femmes par le sport.
Des athlètes comme Malika Akkaoui et Rababe Arafi ont suivi leur chemin dans les compétitions mondiales, portant le drapeau du Maroc. Akkaoui a atteint la finale du 800 m aux Jeux olympiques de 2012. Pendant de nombreuses saisons, Arafi a figuré parmi les dix meilleurs au monde sur 1500 m. Mais, il ne s’agissait et de compétiteurs ; c’était aussi leur quête de visibilité, de respect et de changement.
Étoiles montantes de la nouvelle génération
Soufiane El Bakkali ouvre la voie. À Tokyo 2020, il a remporté la première médaille d’or olympique du Maroc depuis 17 ans sur 3000 m steeple. C’est encore un jeune homme qui domine les rencontres mondiales. L’héritage du Maroc en matière d’athlétisme est vivant. Il semble aussi qu’il prenne de la vitesse au fur et à mesure que des talents comme lui se développent.